Dans la collection de archeobd 
Gerald Haylock, The Guinea-pig, Eagle vol.16 n°35 - Planche originale
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The Guinea-pig, Eagle vol.16 n°35

Planche originale
1965
Encre de Chine
Gouache
38 x 55 cm (14.96 x 21.65 in.)
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Détail 1
Détail 2
Détail 3
Détail 4
Détail 5
Détail 6
Détail 7

Description

Très belle planche originale réalisée en techniques mixtes. Une superbe scène d’action sous-marine publiée sous forme de Strip dans le magazine anglais Eagle vol.16 n°35

Commentaire

Cette série de Gerald Haylock est tellement confidentielle et méconnue aujourd'hui qu'une édition est impossible à trouver. Il semble même qu'elle ne fut jamais éditée en France: peut-être aurez-vous des éléments complémentaires à échanger?

C'est bien dommage car cette série de science fiction parue dans les années 1960 est d'une étonnante modernité, d'une impressionnante créativité, d'un style puissant parcouru de traits vifs et d'expressions particulièrement saisissantes: les visages sont terrorisés, yeux grand ouverts, l'intensité de la situation est à son comble, développée avec maestria case après case.

Dans cette planche, la première case campe l'environnement improbable du sous-marin, dans un décors de cité d'une ancienne civilisation disparue. L'engin tire une torpille sur la porte d'entrée, et c'est un éclair qui transperce le haut de la page, sur une demi-hauteur. Cette astuce de la composition renforce l'impact visuel de l'explosion qui vient détonner sur toutes les cases suivantes, jusqu'à ce que la porte du temple soit détruite.

S'ensuit l'état de sidération de l'équipage, remarquablement stigmatisé par des visages extrêmement expressifs. Un drame est en cours car l'explosion a endommagé le sous-marin en provoquant une infiltration d'eau, une mortelle dépressurisation. Les deux dernières cases sont séparées par une gouttière légèrement en biais qui rejoint, dans une perspective subliminale, les deux traits des jets s'infiltrant avec vivacité, au beau milieu du bathyscaphe de la case supérieure: autre astuce graphique qui renforce l'allure chaotique de la scène et amplifie l'aspect dramatique de la situation.

La dernière case se concentre sur l'ordre du capitaine qui tente de sauver l'équipage dans une manœuvre désespérée. L'organisation de la page est remarquable, tout comme la dynamique narrative dont la vitesse de lecture n'a d'égale que celle du drame qui se joue sur la surface de la feuille.

On aimerait pouvoir lire dans son ensemble cette aventure palpitante.

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