Tatiana K. – Tome#2 – Strigoï

Planche 21

Signée au crayon en bas à droite

Tatiana Kovolenko est une femme d'origine caucasienne pulpeuse, sensuelle, athlétique, mais aussi très cultivée et intelligente, et également une tueuse de sang-froid maîtrisant les armes à feux et redoutable spécialiste des explosifs. Ex-agent rattaché à la cellule «Terror» basée à Berlin-Est, ayant vu des documents ultra secrets détenus par la STASI qu'elle n'aurait pas dû voir, elle a rejoint, en échange de leur aide et protection, une brigade extra gouvernementale en tant que mercenaire écologique chargée de lutter contre tout ce qui constitue une menace écologique envers la Terre. Cette brigade secrète agit dans l'ombre sous le nom de « La Dernière Section ». Outre assurer la survie de la Planète, Tatiana a aussi la ferme intention de se venger de son précédent employeur qui voulait l'éliminer et l'a laissée pour morte. Elle travaille en duo avec un fils de rabbin, censé assurer sa protection, mais qui n'a pas toutes les dispositions nécessaires pour travailler sur le terrain et dont la santé mentale est menacée par sa proximité constante avec les formes plantureuses de sa partenaire qui le font tourner lubrique.

Tatiana K. arrive incognito en Roumanie à la poursuite d'un généticien fou surnommé le strigoï et dont elle pourrait être le résultat d'une de ses recherches. Mais elle est rapidement repérée à cause de ses formes inoubliables. Tatiana en peignoir qui vient de sortir de son bain et son équipier sont soudainement attaqué dans leur chambre d'hôtel de Bucarest par deux hommes de mains d'un des multiples groupes à sa poursuite. Elle prend rapidement le dessus et démontre qu'un coup de téléphone peut être une alternative efficace quand le chargeur de son arme est vide.
Et un coup de téléphone, c'est si facile comme le disait la publicité des PTT en 1980.

Une scène de combat rapproché dans un milieu fermé avec Tatiana en tenue légère (justifiée), une arme à la main dont elle n'hésite pas à se servir. Une très bonne mise en page avec un sens du mouvement et un encrage appuyé. Planche qui n'est pas basée uniquement sur le physique de l'héroïne (bien que j’aie choisi aussi cette planche aussi pour ça) rehaussée avec des aplats noirs.
Meynet aime et sait dessiner les belles filles. La série a été terminée par un autre dessinateur (qui a un talent certain) et force est de constater qu'il ne suffit pas de dessiner une fille en tenue légère ou moulante pour la rendre sexy. Meynet a le petit plus et sait mettre de la sensualité dans les formes de ses héroïnes, formes bien sûr un peu irréalistes et fantasmées mais c'est ce qui fait le charme du dessin. Il faut cependant admettre que dans la série Tatiana, les personnages féminins ont parfois tellement de formes qu'ils en deviennent difformes, mais sur cette planche Tatiana est parfaitement proportionnée. De plus, les personnages sont très expressifs et Meynet rate très rarement un visage.