André FRANQUIN : encre de chine pour un portrait de
SPIROU, format 24 par 24 cm.
Illustration publiée chaque semaine en couverture de l’hebdomadaire
SPIROU, entre le n° 1757 du 16 décembre 1971 et le n° 2031 du 17 mars 1977. Egalement publiée en couverture des reliures éditeur du
Journal de SPIROU, et à l’intérieur de nombreux albums
DUPUIS dans une période d’environ 6 années : page de catalogue de fin d’album pour toutes les séries, y compris les plus populaires bénéficiant des meilleurs tirages :
Spirou et Fantasio, Lucky Luke, Boule et Bill, Les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, Buck Danny, Les Tuniques Bleues, etc. ; mais aussi page précédant le catalogue présenté en fin d’album ; page 2 des albums de la
Collection Okay ; album publicitaire Chevron de
Spirou et les petits Formats ; multiples promotions des Editions
DUPUIS et publicités pour le
Journal de SPIROU ; drapeaux de plage employés lors des tournées d’été du
Cirque Spirou ; albums en langue étrangère ; ... ... ...
Entre 1938 et 1978, l’hebdomadaire
SPIROU emploie successivement neuf bandeaux titres différents illustrés d’une tête de
SPIROU. Le premier est de
ROB-VEL, les cinq suivants de
JIJE.
André FRANQUIN en crée deux et
Jean-Claude FOURNIER un. Celui-ci est le huitième de cette saga graphique qui fait partie de la mémoire collective des amateurs de bonnes bandes dessinées. (Voir l’ensemble des visuels ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spirou). Il s’agit sans conteste de la création d'
André FRANQUIN et du dessin des
Editions DUPUIS qui a été publié le plus grand nombre de fois sur un support papier… sans doute sur plusieurs dizaines de millions de supports si l’on cumule les tirages des fascicules du
Journal de SPIROU et des albums concernés. A ce titre, cette illustration possède une place à part dans l'immense production d'
André FRANQUIN, et elle fait également partie de l'histoire des
Editions DUPUIS. Cet aspect « historique » et vertigineux vient ajouter un intérêt supplémentaire à une pièce de collection aux qualités intrinsèques évidentes.
Illustration très caractéristique de la technique d'
André FRANQUIN, notamment dans la vitalité de l'exécution, le rendu de l'expression du personnage, la minutie apportée à chacun des détails de ce portrait, ou le traitement raffiné des hachures de l'ombre portée. Il est toujours très sympathique et très
gai - comme on dit en Belgique ;-) - de croiser du regard, sur son mur, un
SPIROU aussi souriant.