Dans la collection de YLB
Description
La force de Guy Delisle est de ne pas chercher à écrire des documentaires détaillés. Il dit ce qu’il voit, ce qui le choque, sans chercher à appuyer sur l’aspect politique des choses. C’est le lecteur qui, guidé subtilement, se fait son opinion. L’auteur exprime un ressenti et ne cherche pas à nous le présenter comme une vérité objective.
Concernant le dessin, le trait peut sembler simple, mais la colorisation en niveaux de gris apporte de la matière, rendant l'ensemble très expressif.
Shenzhen est le premier ouvrage de Delisle basé sur un carnet de voyage et c'est déjà un chef d'oeuvre. On s’intéresse autant aux péripéties de Guy qu’au pays en lui-même.
Cerise sur le gâteau : on apprend énormément d'astuces sur les techniques d'animation, dont il maîtrise tous les ressorts.
Concernant le dessin, le trait peut sembler simple, mais la colorisation en niveaux de gris apporte de la matière, rendant l'ensemble très expressif.
Shenzhen est le premier ouvrage de Delisle basé sur un carnet de voyage et c'est déjà un chef d'oeuvre. On s’intéresse autant aux péripéties de Guy qu’au pays en lui-même.
Cerise sur le gâteau : on apprend énormément d'astuces sur les techniques d'animation, dont il maîtrise tous les ressorts.
Publication
- Shenzhen
- L'association
- 04/2000
- Page intérieure
-
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A propos de Guy Delisle
Après des études d'animation au Sheridan College de Oakville (Ontario), il travaille dans différents studios à travers le monde (Canada, Allemagne, France, Chine, Viêt Nam, Corée du Nord, Réunion, Jérusalem).
Ses expériences de superviseur d'animation en Asie fourniront ainsi matière à deux albums autobiographiques, Shenzhen en 2001 et Pyongyang en 2003, diffusés en France par la maison d'édition l'Association.
Paru en 2007, Chroniques birmanes relate un séjour d'une année qu'il effectue à Rangoon où il suit son épouse, expatriée de Médecins sans frontières.
Quatre ans plus tard paraît Chroniques de Jérusalem qui relate l'année 2008-2009 passée par la famille en Israël, — il a en particulier vécu en direct l'Opération plomb durci à Gaza en décembre 2008 — qui lui vaut le prix du meilleur album au festival d'Angoulême en 2012.
En 2013, il publie Le Guide du mauvais père, histoires courtes humoristiques sur la difficulté d'élever ses enfants.
