Dans la collection de Nairolf
Série "Le Sursis" - Planche 13 du Tome 02
Planche originale
Aquarelle
31 x 42 cm (12.2 x 16.54 in.)
Ajoutée le 19/11/2025
Lien copié dans le presse-papier !

Description
Cette planche déploie toute la maîtrise graphique et narrative de Gibrat.
D’un point de vue technique, la gestion de la lumière est absolument remarquable : la scène nocturne s’organise autour de sources lumineuses ponctuelles (phares, lampe, reflets) qui sculptent les visages, guident l’œil et instaurent une tension dramatique immédiate. Les ombres profondes dialoguent avec les éclats chauds, créant un clair-obscur d’une subtilité rare.
La couleur directe atteint ici une densité exceptionnelle : chaque teinte semble posée avec une certitude tranquille, équilibrant précision des détails et douceur des transitions. Les bleus nocturnes, mêlés aux ocres et aux bruns, installent une atmosphère à la fois froide, silencieuse et vibrante d’émotion.
La composition, quant à elle, est d’une intelligence remarquable. Les cadres resserrés alternent avec une case centrale plus large qui respire et crée un rythme quasi cinématographique. On circule naturellement d’un groupe de personnages à l’autre, glissant du danger à la connivence, du suspens au murmure, comme dans un travelling discret et parfaitement maîtrisé.
Poétiquement, cette planche évoque la fragilité d’un instant volé au cœur de la nuit : une parenthèse tendue où chaque geste compte, où la lumière révèle plus qu’elle n’illumine. Les regards échangés, les mains hésitantes, la proximité des corps racontent une histoire autant par le silence que par l’action.
C’est l’un de ces morceaux d’art où tout respire la délicatesse, la tension et l’humanité, et où l’on sent que Gibrat peint autant les émotions que les décors. Une œuvre qu’on peut contempler longuement, tant elle regorge de nuances et de beauté retenue.
D’un point de vue technique, la gestion de la lumière est absolument remarquable : la scène nocturne s’organise autour de sources lumineuses ponctuelles (phares, lampe, reflets) qui sculptent les visages, guident l’œil et instaurent une tension dramatique immédiate. Les ombres profondes dialoguent avec les éclats chauds, créant un clair-obscur d’une subtilité rare.
La couleur directe atteint ici une densité exceptionnelle : chaque teinte semble posée avec une certitude tranquille, équilibrant précision des détails et douceur des transitions. Les bleus nocturnes, mêlés aux ocres et aux bruns, installent une atmosphère à la fois froide, silencieuse et vibrante d’émotion.
La composition, quant à elle, est d’une intelligence remarquable. Les cadres resserrés alternent avec une case centrale plus large qui respire et crée un rythme quasi cinématographique. On circule naturellement d’un groupe de personnages à l’autre, glissant du danger à la connivence, du suspens au murmure, comme dans un travelling discret et parfaitement maîtrisé.
Poétiquement, cette planche évoque la fragilité d’un instant volé au cœur de la nuit : une parenthèse tendue où chaque geste compte, où la lumière révèle plus qu’elle n’illumine. Les regards échangés, les mains hésitantes, la proximité des corps racontent une histoire autant par le silence que par l’action.
C’est l’un de ces morceaux d’art où tout respire la délicatesse, la tension et l’humanité, et où l’on sent que Gibrat peint autant les émotions que les décors. Une œuvre qu’on peut contempler longuement, tant elle regorge de nuances et de beauté retenue.
Inscriptions / Signatures
La planche est signée
8 commentaires
Pour laisser un commentaire sur cette œuvre, veuillez vous connecter
A propos de Jean-Pierre Gibrat
Jean-Pierre Gibrat né à Paris est un dessinateur et scénariste de bande dessinée. Il devient avec succès auteur complet sur Le Sursis et sa suite Le Vol du Corbeau qui lui confèrent une reconnaissance populaire et critique.