Dans la collection de Regina
Rapaces tome 1 planche 21 - Drago et Camilla
Techniques mixtes
29 x 39 cm (11.42 x 15.35 in.)
Encadré avec verre musée (anti-uv et anti-reflet) -> 45.5 * 56.5
Ajoutée le 14/04/2018
Lien copié dans le presse-papier !




Description
Rapaces tome 1 planche 21 par Enrico Marini
Inscriptions / Signatures
Signé 1999
Commentaire
Planche 21 du premier tome de la série Rapaces d'Enrico MARINI et Jean DUFAUX clôturant le face-à-face entre Drago & Camilla et Mosmad Serguilev.
Le premier album d’Enrico MARINI en couleur directe.
Faisons remarquer la présence des deux Rapaces Drago et Camilla et la présence de très peu de phylactères (ce qui est très rare pour ce meilleur album de la série) et surtout très discrets et ne demandant pas à être remplis pour comprendre ce qui s’y passe. A noter également l’utilisation de gouache pour donner du volume et de la luminosité qui est très caractéristique des années 98 à 2000.
Très symbolique, cette planche expose parfaitement la soif de vengeance qui anime les Rapaces face à ceux de leur race qui, assoiffés de pouvoir en s’exposant au grand jour, sont dorénavant devenus vulnérables avec l’apparition d'un kyste situé derrière l'oreille. Mais ici, pour "celui dont les racines creusent au plus profond de leur histoire" et donc le plus "humain" d'entre-eux, nul besoin d'un couteau et d'une aiguille... la seule oppression liée au fendoir et surtout à la présence de Drago & Camilla est suffisante pour que son âme et son corps l'abandonnent.
Les huit mêmes cases toute en longueur, et même neuf pour être plus précis avec celle collée sur la quatrième case, la localisation dans un abattoir et l'alternance savamment orchestrée entre le face-à-face et le boucher dépeçant ses morceaux de viande en font une planche pleine de "découpage". Tout ce découpage, embelli par une mise en scène efficace, renforce ainsi la symbolique de cette planche, avec pour point culminant le plus ancien de la race "d'avant" finissant dans les égouts tel un rebut à la poubelle. Un seul objectif : "que leur règne s'achève !"
Cette planche est une des plus symboliques de la série et elle a une qualité narrative unique. Pour preuve, sa reprise dans le dossier de presse du quatrième volet pour illustrer "le cinéma par la bande" de cette série : "Un découpage impeccable, le sens des alternances, voilà l'une des forces de Rapaces. Tome 1, planche 21, les auteurs utilisent le montage alterné de deux actions disjointes que la juxtaposition lie indubitablement. Ainsi Mosmad Serguilev meurt autant de sa rencontre avec les Rapaces que des coups de hache donnés sur la carcasse d'un animal sanguinolent."
Images additionnelles : case 7 avec Drago & Camilla en HD et case 4 avec transparence (case d’origine orientée en sens inverse)
Le premier album d’Enrico MARINI en couleur directe.
Faisons remarquer la présence des deux Rapaces Drago et Camilla et la présence de très peu de phylactères (ce qui est très rare pour ce meilleur album de la série) et surtout très discrets et ne demandant pas à être remplis pour comprendre ce qui s’y passe. A noter également l’utilisation de gouache pour donner du volume et de la luminosité qui est très caractéristique des années 98 à 2000.
Très symbolique, cette planche expose parfaitement la soif de vengeance qui anime les Rapaces face à ceux de leur race qui, assoiffés de pouvoir en s’exposant au grand jour, sont dorénavant devenus vulnérables avec l’apparition d'un kyste situé derrière l'oreille. Mais ici, pour "celui dont les racines creusent au plus profond de leur histoire" et donc le plus "humain" d'entre-eux, nul besoin d'un couteau et d'une aiguille... la seule oppression liée au fendoir et surtout à la présence de Drago & Camilla est suffisante pour que son âme et son corps l'abandonnent.
Les huit mêmes cases toute en longueur, et même neuf pour être plus précis avec celle collée sur la quatrième case, la localisation dans un abattoir et l'alternance savamment orchestrée entre le face-à-face et le boucher dépeçant ses morceaux de viande en font une planche pleine de "découpage". Tout ce découpage, embelli par une mise en scène efficace, renforce ainsi la symbolique de cette planche, avec pour point culminant le plus ancien de la race "d'avant" finissant dans les égouts tel un rebut à la poubelle. Un seul objectif : "que leur règne s'achève !"
Cette planche est une des plus symboliques de la série et elle a une qualité narrative unique. Pour preuve, sa reprise dans le dossier de presse du quatrième volet pour illustrer "le cinéma par la bande" de cette série : "Un découpage impeccable, le sens des alternances, voilà l'une des forces de Rapaces. Tome 1, planche 21, les auteurs utilisent le montage alterné de deux actions disjointes que la juxtaposition lie indubitablement. Ainsi Mosmad Serguilev meurt autant de sa rencontre avec les Rapaces que des coups de hache donnés sur la carcasse d'un animal sanguinolent."
Images additionnelles : case 7 avec Drago & Camilla en HD et case 4 avec transparence (case d’origine orientée en sens inverse)
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A propos de Enrico Marini
Enrico Marini est un auteur de bande dessinée italien né en Suisse connu notamment pour des séries comme Rapaces, Le Scorpion et les Aigles de Rome.