Période glaciaire

Période glaciaire, planche page 14, éditions Futuropolis dans la collection Musée du Louvre.
publication le 17/11/2005

Signée au crayon en bas à droite

Prix des lecteurs du Parisien 2006
Prix des libraires Canal BD 2006
Prix Virgin de la meilleure bande dessinée 2006
Prix des libraires de bande dessinée meilleur album 2005

Présentation de la collection Musée du Louvre (site Gallimard)
Quand les auteurs de bande dessinée revisitent les musées.
Le monde des musées et celui de la bande dessinée semblaient à priori hermétiques l'un à l'autre. Et pourtant, la collection inaugurée en 2005 avec Période glaciaire de Nicolas de Crécy, coéditée par Futuropolis et le musée du Louvre, a permis d'établir une passerelle entre ces deux mondes «prisonniers» de leur image dans l'univers de l'autre.
En donnant carte blanche à des auteurs de bande dessinée, en leur ouvrant les portes du plus grand musée du monde, la collection a instauré un dialogue entre les œuvres, les collections du Louvre et le regard contemporain des artistes.
Depuis 2005 la collection s'est imposée comme une référence dans les mondes de la bande dessinée et des musées. Collection initiée par Fabrice Douar.

Résumé de la Période Glaciaire par les éditions Futuropolis:
Dans un futur lointain et indéterminé, notre continent a été enseveli sous la glace. Une expédition scientifique décide de s'aventurer à travers les déserts de glace, dans l'espoir de retrouver des traces d'une mythique civilisation préglaciaire… Émergeant des étendues gelées, tel un grand iceberg à la dérive, un immense bâtiment richement décoré s'offre à la curiosité des membres de l'expédition. En entrant dans ce lieu, ils découvrent alors l'impensable : les richesses de la civilisation préglaciaire. Ils viennent sans le savoir de pénétrer dans le Louvre et découvrent ses collections miraculeusement intactes. Chaque scientifique de l'expédition tente alors de comprendre la signification possible de ces témoignages de la civilisation disparue, élaborant les plus folles extrapolations…

A lire dans l'entretien de Nicolas de Crécy avec Marie Meyer éditions BDARTISTE:
"Nicolas se mit à fréquenter le musée muni d'un passe, il put visiter à sa guise les salles vides parfois en compagnie de Fabrice Douar, qui l'éclairait de ses connaissances sur l'art Italien du XVe siècle. On sait que le sentiment d'ignorance ressentit face à cet écrasant patrimoine lui suggéra l'existence de personnages plus ignorants encore. Moins connu est le rôle d'un récent voyage en Islande, Nicolas en garde l'étrange vision d'un panneau d'interdiction posé au milieu de nulle part en plein hiver sans doute l'interdiction entrait-elle en vigueur au printemps mais en cette saison, à cette place, elle paraissait incongrue. Comment l 'interprèteraient des gens qui n'en verraient pas l 'utilité, imagina t'il. Et de fil en aiguille, lui vint l'idée de ces archéologues du futur décryptant notre civilisation enfouie sous la neige à partir de traces similaires. On sait tout le parti qu'il tira de ce renversement de perspective, qui fait du Louvre une sorte de découverte archéologique majeure , un peu dans le goût de la grotte de Lascaux!"
Pour l'anecdote une quinzaine de planches furent détruites accidentellement que l'auteur redessina avec l'aide de Denis Desprez pour la mise en couleur.