Dans la collection de nouchka 
Nous Deux par Raymond Poïvet - Illustration originale
1165 

Nous Deux

Illustration originale
circa 1963
Lavis
32.5 x 28 cm (12.8 x 11.02 in.)
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Nous DEUX numéro 817
Ma dernière farandole
Photo inversée comme indiqué sur le dessin
Dessin original sans retouche

Description

Dessin au lavis de raymond poivet
Parution dans Nous Deux numéro 817
Titre Ma dernière farandole
année 1963
https://www.youtube.com/watch?v=Vs5RsyrcYKg

Commentaire

Parmi les nombreuses techniques de dessin pratiquées par Raymond Poïvet, arrêtons nous sur le lavis.

Il s'agit d'une technique picturale consistant à utiliser l'encre de Chine plus ou moins diluée afin d'obtenir différentes intensités de couleur. Les lavis  sont généralement exécutés à l'aide d'un pinceau à lavis, mais parfois également au doigt et à l'ongle ou avec divers outils.La difficulté principale du lavis, comme pour l'aquarelle, réside dans le fait qu'elle n'autorise pas de retour en arrière, une autre difficulté plus spécifique au lavis réside dans le fait que son utilisation doit être aussi minutieuse que grossière.

Les dessins de Raymond Poïvet au lavis sont très réalistes et restitue de façon fascinante l'univers des récits : costumes, uniformes, décors, voitures...

Par exemple, au milieu des années 50, l’éditeur Cino Del Duca (Nous Deux, Radar, Télé Poche…) commande de nombreux récits historiques (d'après A. Dumas : La reine Margot, Joseph Balsamo...) que Raymond Poïvet réalise au lavis afin d’obtenir un rendu proche de la photo en noir et blanc.
Il illustrera également de nombreux articles et nouvelles pour la presse féminine, ainsi que des couvertures pour des magazines.
Raymond Poïvet a même été l’un des rares praticiens français du roman dessiné, forme de narration en images qui requérait une virtuosité sans faille .

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A propos de Raymond Poïvet

Raymond Poïvet fait des études d'art et d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris et se lance très vite dans le dessin d'illustration et de mode. C'est précisément en 1945 dans Vaillant que Poïvet crée les premières bandes dessinées françaises de science-fiction d'après guerre Les Pionniers de l'Espérance, sur des scénarios de Roger Lécureux alors âgé de 22 ans dont c'est le 1er scénario véritablement élaboré (la même année, le pendant de la série dans Coq Hardi devient la Guerre à la Terre, d'Auguste Liquois — puis Dut — et Marijac, jusqu'en 1948). Rapidement, cette série culte — dont la longévité est remarquable, puisqu'elle durera jusqu'en 1973 — est reconnue comme un modèle par la profession, au même titre que celles des grands dessinateurs américains comme Hal Foster, Milton Caniff ou Alex Raymond. Pourtant, en 1973, Poïvet est brutalement « remercié » par l'éditeur Vaillant, sans aucune explication. Raymond Poïvet dessine également d'autres bandes pour différents magazines : Colonel X dans le Coq hardi, Le Sous-marin pirate dans Robin l'Écureuil (1946) ... Vers la fin de sa vie, il préfère se consacrer au dessin au feutre, au fusain ou à la gouache, et explorer les grandes figures de la mythologie.