Dans la collection de MV9957
Nasdine Hodja - L'Insaisissable
Encre de Chine
18 x 19 cm (7.09 x 7.48 in.)
Ajoutée le 20/10/2018
Lien copié dans le presse-papier !






Commentaire
J’Ai aimé la bande dessinée à tous ses âges, de sa prime enfance jusqu’à son âge adulte (sauf les mangas, totalement illisibles pour moi, comme si c’était du ….. japonais), et ce n’est pas parce que je pense qu’on fait des choses formidables aujourd’hui que j’oublie tous ces livres qui m’ont accompagné toute ma vie. J’ai commencé mon apprentissage avec Pim Pam Poum, Placid et Muzo, Pif et Pifou, Nanar Jujube et Piette ; je l’ai continué avec les formidables héros de VAILLANT avant d’apprendre le sens critique et la modernité avec PILOTE. Bien entendu, Tintin et Astérix m’ont accompagné tout du long. Un vrai p’tit gars français quoi !
Je rends hommage tant que je peux dans ma collection à ces extraordinaires BD de mon enfance et de mon adolescence, à travers les couvertures des petits formats IMPERIA par exemple, ou des planches de grands dessinateurs comme Lucien NORTIER. En voilà un autre de très grand : Pierre LE GUEN.
Ces planches appartiennent à « L’Insaisissable » poche n°1 de 1967 (il n’y eut que 4 numéros) – « La cité des Hommes-tigres », de Lecureux et Le Guen. Elles ont pris l’eau et sont hélas quelque peu abîmées.
On reconnaît au premier coup d’œil les dessinateurs français des années 50-60. Ils ont un style bien sûr très inspiré d’Alex RAYMOND, mais qui n’a-t-il pas inspiré ? Ils formaient une école très cohérente et homogène, et pour la plupart étaient publiés dans VAILLANT. Peu d’entre eux surent prendre le train de la modernité, et beaucoup sombrèrent dans l’oubli ou la déchéance, comme par exemple Pierre Le Guen. Mais ces dessinateurs et leurs créatures sont chers à mon cœur.
Merci donc, encore une fois, à : Lucien Nortier, Pierre Le Guen, Jean Ollivier, Christian Gaty, Jean Cézard, Eduardo Coelho-Martin Sièvre, René Bastard, Kline, Raymond Poïvet, Pierre Le Goff, Yves Roy, Gérald Forton, sans oublier ceux qui réussirent à se perpétuer d’une façon ou d’une autre : André Chéret, Greg, Gotlib, Paul Gillon, Tabary, Mandryka.
Je rends hommage tant que je peux dans ma collection à ces extraordinaires BD de mon enfance et de mon adolescence, à travers les couvertures des petits formats IMPERIA par exemple, ou des planches de grands dessinateurs comme Lucien NORTIER. En voilà un autre de très grand : Pierre LE GUEN.
Ces planches appartiennent à « L’Insaisissable » poche n°1 de 1967 (il n’y eut que 4 numéros) – « La cité des Hommes-tigres », de Lecureux et Le Guen. Elles ont pris l’eau et sont hélas quelque peu abîmées.
On reconnaît au premier coup d’œil les dessinateurs français des années 50-60. Ils ont un style bien sûr très inspiré d’Alex RAYMOND, mais qui n’a-t-il pas inspiré ? Ils formaient une école très cohérente et homogène, et pour la plupart étaient publiés dans VAILLANT. Peu d’entre eux surent prendre le train de la modernité, et beaucoup sombrèrent dans l’oubli ou la déchéance, comme par exemple Pierre Le Guen. Mais ces dessinateurs et leurs créatures sont chers à mon cœur.
Merci donc, encore une fois, à : Lucien Nortier, Pierre Le Guen, Jean Ollivier, Christian Gaty, Jean Cézard, Eduardo Coelho-Martin Sièvre, René Bastard, Kline, Raymond Poïvet, Pierre Le Goff, Yves Roy, Gérald Forton, sans oublier ceux qui réussirent à se perpétuer d’une façon ou d’une autre : André Chéret, Greg, Gotlib, Paul Gillon, Tabary, Mandryka.
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A propos de Pierre Le Guen
Pierre Le Guen, né à Versailles, entre à Vaillant en 1950 où il campe Hourrah Freddy !, puis Nasdine Hodja et Jacques Flash en 1953. On le rencontre dans l'Humanité, Pierrot, Formule 1 et aux éditions Hachette, Dargaud, Bordas, Auzou... Cet auteur talentueux termine sa carrière dans l'anonymat, ne parvenant pas à trouver sa place dans les nouveaux titres de la presse BD.
Texte © Glénat