Dans la collection de MV9957
Javier Olivares, Santiago Garcia, Les Ménines - Couverture édition française - Couverture originale
1064 

Les Ménines - Couverture édition française

Couverture originale
2015
Encre de Chine
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Les Ménines
Las Meninas
Las Meninas p. 17
Les Ménines p. 23
Les Ménines p. 41
Les Ménines p; 176-177

Commentaire

Javier Olivares est un dessinateur illustrateur rare et précieux. Son art est résolument transgressif mais très expressionniste par son jeu des noirs et blancs. Il me fascine.

Las Meninas est une très belle œuvre, qui s'interroge sur Velazquez et l'interpelle. Ce n’est pas un biopic, c’est une exploration intime sur le mystère d’une œuvre qui confine au génie. La démarche, par touches successives, s’inscrit dans une tradition bien établie, et il me revient à l’esprit des films comme Citizen Kane d’Orson Welles qui cherche à percer le secret de Kane, ou Le Mystère Picasso de H.G. Clouzot. L’interrogation porte également sur le mystère de la création et de l’art, et l’écho que rencontre une œuvre géniale au travers des siècles et dans l’œuvre des autres artistes.

C’est magnifique.

Publication

  • Les Ménines
  • Futuropolis
  • 03/2015
  • Couverture

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A propos de Javier Olivares

Illustrateur madrilène, Javier Olivares a collaboré à de nombreuses revues engagées (Medios Revueltos, Nosotros somos los muertos) ainsi qu’à de grands quotidiens ou hebdomadaires nationaux espagnols (El País et Rolling Stone). Nominé à plusieurs reprises au Salon International de la bande dessinée de Barcelone pour ses monographies, il a également participé à la réalisation de plusieurs films d’animation. Son travail, largement inspiré des illustrations des années 50 et 60, frappe par sa personnalité. Javier Olivares apporte une réponse magistrale à la poésie de Matute : ses compositions énergiques et asymétriques, aux diagonales aigües comme le fil d’un rasoir, reflètent la tension narrative des textes, tandis que le blanc du papier utilisé comme une troisième couleur éclaire d’une lumière crue, brutale, la bichromie noire et bleue. Dans une atmosphère oppressante, l’illustrateur nous invite ainsi à trouver, avec ces êtres bannis de l’enfance heureuse, une autre beauté au monde, beaucoup plus dérangeante. Texte © Éditions Sarbacane

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