In Vertommen 's collection
Frédéric Jannin, André Franquin, Yvan Delporte, Les démêlés d'Arnest Ringard et d'Augraphie - Planche originale - Comic Strip
332 

Les démêlés d'Arnest Ringard et d'Augraphie - Planche originale

Comic Strip
1981
Felt-tip pen
Mine de plomb noir et bleu, feutre.
29.2 x 36.5 cm (11.5 x 14.37 in.)
Share
Détail partie supérieure de la planche.
Détail partie inférieure de la planche.
Détail.
Détail.
Détail.
Détail.
Détail.
Détail.
Détail.
Détail.
Postures d'Augraphie.
Spirou 2088 du 29 juin 1978 en page 48.

Description

Planche originale de "Les démêlés d'Arnest Ringard et d'Augraphie".

Inscriptions

Correction et paraphe du correcteur.

Comment

Publication de cette série dans l'hebdomadaire Spirou à partir du numéro 2088 de 1978.
Cette planche a été prépublié dans le Spirou 2098 du 29 juin 1978 en page 48 (voir visuel).
Nous le retrouvons dans un album, édité par Dupuis en 1981 dans la collection "Carte Blanche" (N1 de la série), en page 12.
Une version, en intégrale, est redessinée en 1993.


Depuis un bon moment, Franquin trimbalait une idée dans sa tête … Au sujet de la réunion de deux choses qui étaient en lui de toute éternité.
Envie furieuse de faire vivre et opposer deux modes parallèles : celui de dessus et celui du dessous avec toutes les situations pouvant naître de cet antagonisme.
Et des histoires d’enfance avec des taupes. (1)

C’est donc en parallèle à son travail sur Gaston Lagaffe qu’André Franquin développe ses talents de scénariste sur la série Isabelle (dessinée par Will et co-scénarisée par Delporte et Macherot) ainsi que sur les Démélés d’Arnest Ringard et de la Taupe Augraphie (avec Delporte et le jeune dessinateur Frédéric Jannin).

Cette série humoristique est truffée de calembours, de contrepèteries et jeux de mots à n'en plus finir, souvent osés (quelquefois un peu difficiles à comprendre) en camouflant avec finesse des jurons d’une réjouissante verdeur dont Franquin et Delporte sont friands.
Un humour encore bien différent de celui présent chez Gaston Lagaffe.

Comment cela a-t-il pu être possible … ?
En en 1977, le jeune Frédéric Janin (collaborant avec le fiston de Peyo) est recruté par Franquin et Delporte pour animer « Le Trombone Illustré », ce fameux supplément de Spirou.


Quelques souvenirs de certaines répliques :
"Tu es fait, Larsen", "J’en ai rien à brancher".
"Qu’est-ce que c’est que ce boutoir de fort d’aile ?".
"Ça me coûte la faux d’épaisse".
"Il a le culot de venir moudre la ferte chez moi...".
"Mortel de Berthe!"
"Mutin de perte !"
"Sale rousse de mes bétons !!!"
"Ou Arnest Ringard ... épuisé, n'entend pas tout le fil"
"Ou Arnest Ringard ... emballe des files de trous"
"Ou Arnest Ringard ... sans complexe, se meut avec sa couche".


(1) Pour en savoir plus => « Et Franquin créa La Gaffe » - Numal Sadoul.

Publication

  • Les démêlés d'Arnest Ringard et d'Augraphie
  • Dupuis
  • 04/1981
  • Page 12

2 comments
To leave a comment on that piece, please log in

About Frédéric Jannin

Frédéric Jannin made his debut in the music magazine More, where he created the character 'Rockman' with text by Jean-Claude de la Royère. In 1977, he began his famous 'Germain et Nous' series in the Spirou supplement Le Tromone Illustré. Jannin initially worked with Thierry Culliford as his scenarist, but he eventually began writing the gags himself or cooperating with Yvan Delporte, Alain De Kuyssche or Serge Honorez. Also for Spirou, Jannin began 'Arnest Ringard et Augraphie' (text by Yvan Delporte and André Franquin), as well as the gag strip 'Didi' (text by Alain De Kuyssche) and 'Les Collectioneurs' (text by Delporte). He teamed up with De La Royère again in 1984 to create 'Jimmy Laventure' at Dargaud. A year later, he started 'Nougat le Rat' in L'Argonaute with Serge Honorez. In the early 1990s, he began an intense cooperation with the scenarist Stefan Liberski in both animation and comics. They developed the animation series 'Les Snuls', as well as some animation projects for Canal+. For the juvenile press, they created the comics series 'Les Aventures de Petit Jules et Pépé Jules'. Text (c) Lambiek