Dans la collection de heroines2d
Le vagabond des Limbes – Tome#3 – Les charognards du Cosmos
Encre de Chine
45 x 60 cm (17.72 x 23.62 in.)
Description
Planche numérotée 27/3
Inscriptions / Signatures
Signée (en bas à droite) au crayon : Ribera
Commentaire
Alabion, magnifique jeune femme sans scrupules et manipulatrice, est la maîtresse de Baquî-le-Bateleur qui est à la tête de la florissante Eglise-Clinique HORLA.
Suite à la découverte d’une petite planète isolée qu'ils croient inhabitée, Axel et Musky sont capturés par une bande de malfrats qui font le commerce des corps pour le compte de l’Eglise-Clinique HORLA, spécialisée dans la réincarnation. Ceux qui le désirent, moyennant un forte somme, peuvent aller sur cette planète pour se refaire une jeunesse en s’appropriant le corps d’un autre.
Baquî-le-Bateleur, à la tête de HORLA, craint les représailles du Prince des Eternautes suite à la capture et l’emprisonnement de son fils, mais sa maîtresse Alabion lui suggère, de faire main basse sur le Dauphin d’Argent pour se protéger. Comme le vaisseau est programmé pour ne laisser entrer dans son habitacle que les seuls corps de Munshine et Musky, ils vont se transférer dans les corps de ceux-ci grâce à la technique développée par la clinique HORLA. Alabion sera transférée dans l’enveloppe organique de Musky et Baqî dans celle d’Axle, pendant que le contenu du cerveau des deux héros sera stocké dans une banque de données.
Je sais, aucun héros n'est sur la planche, mais mes critères sont avant tout la présence d'un personnage féminin mis en valeur et la qualité graphique. Et sur cette planche très travaillée (qu'on pourrait considérer comme une recherche de styles) ainsi que sur la planche suivante, Ribera a dessiné un de ses personnages secondaires féminins les plus réussis avec Reemihc. Alabion est absolument typique du style de l'auteur avec ce visage métissé espagnole et asiatique (qui rappelle Dracurella) et j'adore ses poses lascives. Grande variation des angles de vues et alternance des plans larges, moyens et rapprochés et une atmosphère de space-opéra. Dans les premiers albums, la mise en couleurs ne met pas en valeur (c'est un euphémisme) le travail des noirs de Ribera.
Suite à la découverte d’une petite planète isolée qu'ils croient inhabitée, Axel et Musky sont capturés par une bande de malfrats qui font le commerce des corps pour le compte de l’Eglise-Clinique HORLA, spécialisée dans la réincarnation. Ceux qui le désirent, moyennant un forte somme, peuvent aller sur cette planète pour se refaire une jeunesse en s’appropriant le corps d’un autre.
Baquî-le-Bateleur, à la tête de HORLA, craint les représailles du Prince des Eternautes suite à la capture et l’emprisonnement de son fils, mais sa maîtresse Alabion lui suggère, de faire main basse sur le Dauphin d’Argent pour se protéger. Comme le vaisseau est programmé pour ne laisser entrer dans son habitacle que les seuls corps de Munshine et Musky, ils vont se transférer dans les corps de ceux-ci grâce à la technique développée par la clinique HORLA. Alabion sera transférée dans l’enveloppe organique de Musky et Baqî dans celle d’Axle, pendant que le contenu du cerveau des deux héros sera stocké dans une banque de données.
Je sais, aucun héros n'est sur la planche, mais mes critères sont avant tout la présence d'un personnage féminin mis en valeur et la qualité graphique. Et sur cette planche très travaillée (qu'on pourrait considérer comme une recherche de styles) ainsi que sur la planche suivante, Ribera a dessiné un de ses personnages secondaires féminins les plus réussis avec Reemihc. Alabion est absolument typique du style de l'auteur avec ce visage métissé espagnole et asiatique (qui rappelle Dracurella) et j'adore ses poses lascives. Grande variation des angles de vues et alternance des plans larges, moyens et rapprochés et une atmosphère de space-opéra. Dans les premiers albums, la mise en couleurs ne met pas en valeur (c'est un euphémisme) le travail des noirs de Ribera.
Publication
- Les charognards du cosmos
- Dargaud
- 01/1980
- Page intérieure
-
Voir aussi :
Le vagabond des limbes
Thématiques
4 commentaires
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A propos de Julio Ribera
Né à Barcelone, Julio Ribera débute en Espagne, puis arrive en France en 1954, où il travaille pour Lisette, Pierrot, Bernadette, Le Parisien, Bayard, France-Soir... En 1958, il dessine Tony Sextant, sur un scénario d'Acquaviva, chez Bonne Presse. Il collabore à Pilote à partir de 1965 pour des récits complets et des pages d'actualités, Pilote où il fait la connaissance de Godard avec lequel il commence à partir de 1975 le cycle Le Vagabond des Limbes. En 1973, il dessine une parodie sur le thème du vampire Dracurella. Ribera participe à L'Histoire de France en bandes dessinées en 1976, puis toujours avec Godard, publie directement en album, début 1985, aux éditions Dargaud, Chroniques du Temps de la Vallée des Ghlomes, et La Guerre des Pilons a été publié dans Charlie Pilote. Il s'essaie dans l'édition en 1988 avec Godard en créant Le Vaisseau d'Argent avant de se recentrer sur ses activités d'auteur en 1992 chez Dargaud. Depuis, il a fait perdurer sa série culte Le Vagabond des limbes, putout en continuant à travailler, toujours avec Godard, sur de nombreuses séries. Julio Ribera s’est lancé dans des albums qu’il dessine et écrit tout seul, tels que Montserrat et l’autobiographique Mon crayon et moi, aux éditions Bamboo.
Texte et photo © Dargaud
