Dans la collection de Laerte
Largo Winch - T3 OPA
Encre de Chine
Ajoutée le 12/11/2016
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Description
Largo Winch, tome 3 OPA, encre de Chine
Commentaire
Largo Winch est à la BD ce que Steve Mac Queen est au cinéma. L'incarnation de l'idée de "cool" qui ne peut aucunement se décréter mais juste être constatée par les autres.
Ces deux légendes ont en commun une dimension contemporaine qui mélange heureusement la décontraction du héros et sa capacité à passer à l'action si nécessaire. Par delà leurs (passionnantes) péripéties, cette approche "cool" nous fait les aimer plus que d'autres, acquiescer sans sourciller à leur sex appeal, ne pas douter de leurs cascades, admirer leur ruse. En bref, leur simple apparition suffit à ravir.
Cela étant dit, force est de reconnaître que la magie winchienne opère plus fort sur les premiers albums dont la nouveauté de ton nous sidéra et dont les scénarios étaient particulièrement ciselés.
C'est pourquoi à l'heure de choisir une planche du justicier milliardaire, ma préférence alla vers une page qui résume l'esprit de la série. La mort brutale de Matt Northridge, gros actionnaire d'un holding nommé "Fenico", donne l'idée aux administrateurs du Groupe W de tenter une OPA hostile sur ce groupe. Cochrane et Sullivan montent un scénario financier où Largo pressent une faille.
Ici Largo apparaît:
- sur presque tous les cases avec son détachement pour moi mythique (mention spéciale à la 1ère 3ème cases où il est adossé au mur),
- dans ce monde de Conseil d'Administration et de Finances que je découvrais pour la première fois dans cette série (avec ici les grands figures du Board de la W company)
- avec cette intuition rusée qui lui fait seul pressentir le piège des mirages d'une opération faussement rentable
Le décor était posé pour une des séries les plus couronnées de succès de la bande-dessinée moderne. Largo for ever (même s'il n'a pas eu la chance de mourir tôt pour rester aussi légendaire que McQueen).
Ces deux légendes ont en commun une dimension contemporaine qui mélange heureusement la décontraction du héros et sa capacité à passer à l'action si nécessaire. Par delà leurs (passionnantes) péripéties, cette approche "cool" nous fait les aimer plus que d'autres, acquiescer sans sourciller à leur sex appeal, ne pas douter de leurs cascades, admirer leur ruse. En bref, leur simple apparition suffit à ravir.
Cela étant dit, force est de reconnaître que la magie winchienne opère plus fort sur les premiers albums dont la nouveauté de ton nous sidéra et dont les scénarios étaient particulièrement ciselés.
C'est pourquoi à l'heure de choisir une planche du justicier milliardaire, ma préférence alla vers une page qui résume l'esprit de la série. La mort brutale de Matt Northridge, gros actionnaire d'un holding nommé "Fenico", donne l'idée aux administrateurs du Groupe W de tenter une OPA hostile sur ce groupe. Cochrane et Sullivan montent un scénario financier où Largo pressent une faille.
Ici Largo apparaît:
- sur presque tous les cases avec son détachement pour moi mythique (mention spéciale à la 1ère 3ème cases où il est adossé au mur),
- dans ce monde de Conseil d'Administration et de Finances que je découvrais pour la première fois dans cette série (avec ici les grands figures du Board de la W company)
- avec cette intuition rusée qui lui fait seul pressentir le piège des mirages d'une opération faussement rentable
Le décor était posé pour une des séries les plus couronnées de succès de la bande-dessinée moderne. Largo for ever (même s'il n'a pas eu la chance de mourir tôt pour rester aussi légendaire que McQueen).
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A propos de Philippe Francq
Philippe Francq né à Etterbeek en Belgique, est un dessinateur belge de bandes dessinées principalement connu pour la série Largo Winch.
Après six ans d'études à Bruxelles à l'Institut Saint-Luc de septembre 1978 à 1984, où il suit notamment des cours de François Schuiten et Philippe Berthet, Philippe Francq cherche à devenir dessinateur professionnel. Il travaille d'abord pour Gabrielle Borile, puis aux Studios Hergé avec Bob de Moor. Il entame en 1987 une collaboration avec Bob de Groot, pour la série réaliste Des villes et des femmes, chez Dargaud. Il travaille ensuite en 1988-1989 avec Francis Delvaux, qui crée pour lui Léo Tomasini.
En 1988, il rencontre Jean Van Hamme, et lui propose d'être le dessinateur de l'adaptation de ses romans Largo Winch. Ce thriller moderne sur fond de haute finance et de jolies filles dont le premier tome paraît en 1990 lui vaut un très grand succès populaire et lui permet de ne plus se consacrer qu'à cette série.