Dans la collection de Simpleton
Description
Une œuvre hors-norme, comme tout ce que fait Philippe Druillet...
Conçue en 1975 pour faire partie d'une série de 4 posters grand format, La Nef des Etoiles a été créée au format réel, 70x100 cm. Evidemment, le niveau de détail est époustouflant ! Les plans se succèdent, donnant à l'ensemble une sensation de mouvement permanent qui fait écho aux vagues de l'océan déchainé sur lequel vogue la Nef, véritable vaisseau-cathédrale barbare. Derrière elle, au moins 3, peut-être 4, autres navires s'approchent pour, à leur tour, se lancer sur les flots, alors que les cieux tourbillonnent, comme pour annoncer leur arrivée. Dans la brèche, des théories de constellations éclaboussent le vide cosmique. D'étranges oiseaux reptiliens s'élancent, mais sont parfois jetés à la mer par les bourrasques. En bas, à droite, des créatures humanoïdes ornées de bijoux lourds, contemplent la scène…
"Recyclée" plusieurs fois, notamment dans Salammbô et pour une couverture de Lovecraft (Le cauchemar d'Innsmouth), cette œuvre impressionnante me semble en fait beaucoup plus liée à l'univers d'Elric le Nécromancien sur lequel Druillet a beaucoup travaillé à la charnière des années 60 et 70. Ce mélange de cosmique et de barbare est une influence majeure dans les premières aventures de Lone Sloane, ainsi que dans le diptyque Yragaël/Urm Le Fou où certaines pages sont directement tirées et/ou inspirées d'illustrations réalisées autour d'Elric (Je pense en particulier à cette flotte de navires démesurés).
Pour moi, cette œuvre est clairement un Graal ! Et, comme ma collection a débuté il y a un demi-siècle avec un autre Graal du même auteur (un cadeau de membres chers de ma famille), je trouve que tout ceci se clôt en un cercle karmique.
Conçue en 1975 pour faire partie d'une série de 4 posters grand format, La Nef des Etoiles a été créée au format réel, 70x100 cm. Evidemment, le niveau de détail est époustouflant ! Les plans se succèdent, donnant à l'ensemble une sensation de mouvement permanent qui fait écho aux vagues de l'océan déchainé sur lequel vogue la Nef, véritable vaisseau-cathédrale barbare. Derrière elle, au moins 3, peut-être 4, autres navires s'approchent pour, à leur tour, se lancer sur les flots, alors que les cieux tourbillonnent, comme pour annoncer leur arrivée. Dans la brèche, des théories de constellations éclaboussent le vide cosmique. D'étranges oiseaux reptiliens s'élancent, mais sont parfois jetés à la mer par les bourrasques. En bas, à droite, des créatures humanoïdes ornées de bijoux lourds, contemplent la scène…
"Recyclée" plusieurs fois, notamment dans Salammbô et pour une couverture de Lovecraft (Le cauchemar d'Innsmouth), cette œuvre impressionnante me semble en fait beaucoup plus liée à l'univers d'Elric le Nécromancien sur lequel Druillet a beaucoup travaillé à la charnière des années 60 et 70. Ce mélange de cosmique et de barbare est une influence majeure dans les premières aventures de Lone Sloane, ainsi que dans le diptyque Yragaël/Urm Le Fou où certaines pages sont directement tirées et/ou inspirées d'illustrations réalisées autour d'Elric (Je pense en particulier à cette flotte de navires démesurés).
Pour moi, cette œuvre est clairement un Graal ! Et, comme ma collection a débuté il y a un demi-siècle avec un autre Graal du même auteur (un cadeau de membres chers de ma famille), je trouve que tout ceci se clôt en un cercle karmique.
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A propos de Philippe Druillet
Philippe Druillet, né à Toulouse, est un dessinateur et scénariste de bande dessinée français. Outre ses activités d'auteur BD et d'illustrateur, il s'est aussi intéressé à l’opéra rock, la peinture, la sculpture, l'architecture et l’infographie.
