In apadno 's collection
"La Cave aux Crapauds" - Néo - couverture
Acrylic
Peinture sur carton épais
30 x 40 cm (11.81 x 15.75 in.)
Added on 8/14/25
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Description
Couverture originale
Publié chez NÉO, collection "Fantastique/Science-Fiction/Aventure", n° 169, en avril 1986.
Peinture reproduite dans Le Coffret Collector NÉO des éditions Zanpano paru en 2008.
Publié chez NÉO, collection "Fantastique/Science-Fiction/Aventure", n° 169, en avril 1986.
Peinture reproduite dans Le Coffret Collector NÉO des éditions Zanpano paru en 2008.
Inscriptions
Signature, titre et date
Comment
Dans la veine « réaliste » de Nicollet pour Néo, voici le prêtre dans sa cave aux crapauds.
Nicollet nous offre un portrait maléfique, glaçant, plein de fausse componction (le regard froid contredisant les mains jointes). L’habit n’aide en rien. Il est austère, daté, précisément documenté par l’artiste avec toute la pompe un peu sinistre de la barrette, du rabat, de la soutane et de la fascia. L’environnement trahit également les intentions. Nous sommes dans les bas-fonds, dans les sous-sols de l’inconscient et même si les yeux jaunes ne sont que ceux de crapauds, que fait le prêtre dans une telle cave ?
C’est bien simple, il élève les batraciens dans le but de les tuer par la seule force de sa pensée. Il y prend goût et plaisir. S’il en tue de plus en plus à l’issue de ses pieuses journées, il a bientôt d’autres desseins plus sombres encore.
Le Bien et la bonté dans l’espace public. La cruauté et les rêves de domination et d’emprise dans l’espace privé. Toute ressemblance…
Fort heureusement nous sommes chez Thomas Owen et l’humour y côtoie parfois l’effroi. La nouvelle ne finira pas si dramatiquement. Sauf pour le prêtre.
Nicollet quant à lui, hors pair, abandonne l’humour et fait le portrait du Mal.
Nicollet nous offre un portrait maléfique, glaçant, plein de fausse componction (le regard froid contredisant les mains jointes). L’habit n’aide en rien. Il est austère, daté, précisément documenté par l’artiste avec toute la pompe un peu sinistre de la barrette, du rabat, de la soutane et de la fascia. L’environnement trahit également les intentions. Nous sommes dans les bas-fonds, dans les sous-sols de l’inconscient et même si les yeux jaunes ne sont que ceux de crapauds, que fait le prêtre dans une telle cave ?
C’est bien simple, il élève les batraciens dans le but de les tuer par la seule force de sa pensée. Il y prend goût et plaisir. S’il en tue de plus en plus à l’issue de ses pieuses journées, il a bientôt d’autres desseins plus sombres encore.
Le Bien et la bonté dans l’espace public. La cruauté et les rêves de domination et d’emprise dans l’espace privé. Toute ressemblance…
Fort heureusement nous sommes chez Thomas Owen et l’humour y côtoie parfois l’effroi. La nouvelle ne finira pas si dramatiquement. Sauf pour le prêtre.
Nicollet quant à lui, hors pair, abandonne l’humour et fait le portrait du Mal.
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