Dans la collection de Vertommen
Kwaïdan - Setsuko - Planche originale.
Encre de Chine
Encre de chine, encre de couleur. Sur papier Canson Aquarelle.
37.5 x 55 cm (14.76 x 21.65 in.)
Ajoutée le 08/01/2025
Lien copié dans le presse-papier !









Description
Planche d’ouverture, pleine de poésie, de l’album « Setsuko », tome 2 de la sage « Kwaïdan ».
Commentaire
Le tome 2 de la série « Kwaïdan » a été publié, chez Delcourt, en mai 2002.
Cette parution a également bénéficié d’un « tirage de tête ».
Se trouve dans l’intégral de la trilogie étant paru le 03 décembre 2008.
Très belle planche baignée de poésie dans cette représentation sensible de la nature.
En bas, nous y retrouvons un des protagonistes de l’histoire.
A savoir, Toshiro Ikeda, troisième du nom, qui était un valeureux guerrier au service d’un seigneur.
Devenu, dans le cadre de cette histoire, un habitué des maisons closes.
Cette série offre un intéressant voyage au Japon du XVème siècle à travers un joli conte magnifiquement mis en images.
Jung Henin, de son vrai nom Jung Sik-jun est né le 2 décembre 1965 à Séoul, en Corée du sud, et adopté à l’âge de 5 an par une famille belge du Brabant Wallon.
Depuis qu’il a commencé la BD, il aborde inlassablement les même thèmes : Le déracinement, l’identité, l’abandon, l’Asie, etc.
Tous ces thèmes sont liés directement à son vécu, ses questionnements existentiels.
Sans être obsessionnel, la recherche de ses racines s’explique par la nécessité de construire, d’avancer dans l’existence.
Si cela n’a pas encore été fait, je vous engage à visionner l’émouvant « Couleur de peau : miel », film d'animation sorti en 2012.
Mais quelle est la genèse de cette trilogie ?
Junichiro Tanizaki est des auteurs japonais préféré de Jung.
Une nouvelle de ce dernier « L’histoire de Shunkin » figurant dans le recueil « Deux amours cruelles », l’a inspiré pour sa BD « Kwaidan ».
Il faut savoir, pour être complet, que les histoires de fantômes japonais qui composent « Kwaïdan » sont inspirées des écrits de « Lafcadio Hearn », un irlandais qui émigra au Japon à la fin du XIXème siècle avant d’être naturalisé.
Ces histoires peuvent être considérées comme des adaptations de contes traditionnels à l’attention d’un public occidental, et de fait « Kwaïdan » s’adresse aussi à un public non encore familiarisé à ce genre.
Tout comme en 1976 est sorti, au cinéma, le film japonais « Shunkinshō » (1) réalisé par Katsumi Nishikawa.
Après un voyage en Thaïlande, il commence la trilogie Kwaidan sur un scénario de Jee-Yun Thot (épouse de l’époque et également enfant adoptée).
C’est également elle qui est la coloriste des planches.
La grande force de cette BD vient sans conteste du somptueux graphisme de Jung.
C'est le résultat d'un travail minutieux d'une extrême finesse.
En premier lieu, c'est la mise en couleurs directes qui donnent le ton : impression immédiate de chaleur et de douceur à l'ensemble.
Par ailleurs, tout est très détaillé, tant au niveau des personnages que des décors, mais l'action se déroulant essentiellement dans de vastes paysages, les planches restent très aérées et lisibles.
Il s'en dégage une telle complexité accompagnée d'une telle sensibilité qu'on ne peut que tomber sous le charme et aborder cette contemplation de cette planche avec la certitude de se régaler les yeux.
Il est indéniable, que par la beauté des couleurs directes et de la poésie subtile et raffinée qui émane de cette planche, qu’il m’a été difficile de ne pas avoir un coup de cœur …
Et vous, auriez-vous résisté ?
Je vous engage à consulter les autres œuvres de Jung (Sik-jun - Henin) se trouvant dans ma galerie 2DG :
www.2dgalleries.com/galleries/jung-sik-jun-henin-6354
(1) Littérairement parlant, « Un portrait de Shunkin ».
Cette parution a également bénéficié d’un « tirage de tête ».
Se trouve dans l’intégral de la trilogie étant paru le 03 décembre 2008.
Très belle planche baignée de poésie dans cette représentation sensible de la nature.
En bas, nous y retrouvons un des protagonistes de l’histoire.
A savoir, Toshiro Ikeda, troisième du nom, qui était un valeureux guerrier au service d’un seigneur.
Devenu, dans le cadre de cette histoire, un habitué des maisons closes.
Cette série offre un intéressant voyage au Japon du XVème siècle à travers un joli conte magnifiquement mis en images.
Jung Henin, de son vrai nom Jung Sik-jun est né le 2 décembre 1965 à Séoul, en Corée du sud, et adopté à l’âge de 5 an par une famille belge du Brabant Wallon.
Depuis qu’il a commencé la BD, il aborde inlassablement les même thèmes : Le déracinement, l’identité, l’abandon, l’Asie, etc.
Tous ces thèmes sont liés directement à son vécu, ses questionnements existentiels.
Sans être obsessionnel, la recherche de ses racines s’explique par la nécessité de construire, d’avancer dans l’existence.
Si cela n’a pas encore été fait, je vous engage à visionner l’émouvant « Couleur de peau : miel », film d'animation sorti en 2012.
Mais quelle est la genèse de cette trilogie ?
Junichiro Tanizaki est des auteurs japonais préféré de Jung.
Une nouvelle de ce dernier « L’histoire de Shunkin » figurant dans le recueil « Deux amours cruelles », l’a inspiré pour sa BD « Kwaidan ».
Il faut savoir, pour être complet, que les histoires de fantômes japonais qui composent « Kwaïdan » sont inspirées des écrits de « Lafcadio Hearn », un irlandais qui émigra au Japon à la fin du XIXème siècle avant d’être naturalisé.
Ces histoires peuvent être considérées comme des adaptations de contes traditionnels à l’attention d’un public occidental, et de fait « Kwaïdan » s’adresse aussi à un public non encore familiarisé à ce genre.
Tout comme en 1976 est sorti, au cinéma, le film japonais « Shunkinshō » (1) réalisé par Katsumi Nishikawa.
Après un voyage en Thaïlande, il commence la trilogie Kwaidan sur un scénario de Jee-Yun Thot (épouse de l’époque et également enfant adoptée).
C’est également elle qui est la coloriste des planches.
La grande force de cette BD vient sans conteste du somptueux graphisme de Jung.
C'est le résultat d'un travail minutieux d'une extrême finesse.
En premier lieu, c'est la mise en couleurs directes qui donnent le ton : impression immédiate de chaleur et de douceur à l'ensemble.
Par ailleurs, tout est très détaillé, tant au niveau des personnages que des décors, mais l'action se déroulant essentiellement dans de vastes paysages, les planches restent très aérées et lisibles.
Il s'en dégage une telle complexité accompagnée d'une telle sensibilité qu'on ne peut que tomber sous le charme et aborder cette contemplation de cette planche avec la certitude de se régaler les yeux.
Il est indéniable, que par la beauté des couleurs directes et de la poésie subtile et raffinée qui émane de cette planche, qu’il m’a été difficile de ne pas avoir un coup de cœur …
Et vous, auriez-vous résisté ?
Je vous engage à consulter les autres œuvres de Jung (Sik-jun - Henin) se trouvant dans ma galerie 2DG :
www.2dgalleries.com/galleries/jung-sik-jun-henin-6354
(1) Littérairement parlant, « Un portrait de Shunkin ».
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A propos de Jung
Jung, de son vrai nom Jun Jung-sik, est un auteur de bande dessinée né à Séoul, en Corée. Adopté par une famille belge en 1971, il prendra pour nom d’adoption Jung Henin. En 2007, il se lance dans l'écriture de Couleur de peau : miel, une bande dessinée autobiographique. En 2009, il coréalise avec Laurent Boileau un film du même nom, Couleur de peau : miel (Approved For Adoption), adapté de la bande dessinée.