Dans la collection de Zibbhebu 
Illustration de Gaston Niezab - Illustration originale
1596 

Illustration de Gaston Niezab

Illustration originale
Techniques mixtes
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Inscriptions / Signatures

Signée en bas à droite

Commentaire

Gaston Niezabytowski dit Niezab (on se demande bien pourquoi !) est l'un des pionniers de la bande dessinée française. Né en 1886, il s'oriente très rapidement vers l'illustration et publie ses premiers dessins en 1912. Il s'agissait alors principalement d'illustrations de livres ou de fascicules et journaux destinés à la jeunesse. Puis dans les années 30 il se tourne vers la bande dessinée et publie des récits complets pour les éditions Modernes et Rouff, en général des adaptations de contes (Ali Baba...) ou de romans policiers ou populaires, souvent de Louis Fournel (Le secret de l'ingénieur, Un jour de vacance...). On lui attribue la paternité de la première bande quotidienne française à suivre avec Les Misérables, qui paraissait dans France-Soir de 1946 à 1947. A partir de 1948, succédant à Pierre Duteurtre (Dut), il s'attelle aux aventures de Petit-Riquet Reporter et cela jusqu'en 1955, année de sa mort. Etablir un catalogue complet de son oeuvre relève des travaux d'Hercule tellement il fut prolifique et bien évidemment la qualité de la production de ce stakhanoviste est très très inégale.
J'ignore de quel ouvrage sort la présente illustration, ainsi que les autres que je mettrai en ligne prochainement. Il s'en dégage une atmosphère gothique qui conviendrait parfaitement aux romans d'Horace Walpole, d'Ann Radcliffe ou de Matthew Gregory Lewis, mais je doute fort qu'il s'agisse de cela. En tous les cas si des reproches ont pu être fait à Niezab concernant la qualité de son travail pour la BD, ils seraient totalement injustes ici.

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A propos de Gaston Niezab

Gaston Niezab devient illustrateur en 1912 pour L'Intrépide et Le Petit Illustré. Il publie ses premières bandes dessinées au cours des années 1930, notamment pour plusieurs titres des Éditions modernes, dont il devient la « cheville ouvrière ». Après la Seconde Guerre mondiale, il travaille notamment pour Cœurs vaillants et les éditions Artima. À partir de juillet 1946, il fait paraître la première bande française à suivre dans le quotidien France-Soir.