Dans la collection de juthisylv
Description
Les conquérants de l’espace, Menace sur Arbor, planche n°11, publiée dans le Météor#11 aux éditions Artima en mai 1954, puis dans le Spoutnik#7 en juin 1958 pour la réedition chez Artima également. Remis au goût du jour dans les intégrales des années 90.
Commentaire
Dessinées par Raoul Giordan, les aventures intersidérales du Dr Spencer et de ses deux compagnons, (Sam) Spade et Texas, c'est-à-dire les Conquérants de l'Espace (titre du n° 1), constituent la plus longue série de science-fiction dessinée jamais parue en français : plus de 140 épisodes publiés, à raison de 32 pages par mois, voire d'une quinzaine, feraient une soixantaine d'albums normaux !
En 1953, le Dr Spencer et ses amis sont les premiers hommes sur la Lune, ils doivent y déjouer les embûches d'un traître à la solde d'une puissance étrangère (comme Tintin presqu'en même temps). Ils se font des amis sur la planète Terra, toujours cachée du regard des Terriens par la Lune. Toujours à bord de leur fidèle fusée Space Girl (de nombreux modèles successifs), ils partiront explorer les galaxies comme Envoyés des Planètes Unies.
Spade, Texas et Spencer. Les trois aventuriers sont des pédagogues épris de justice et de paix. Ennemis de tout totalitarisme, ils aident les opprimés à abattre leurs tyrans, mais ils se contentent aussi d'observer sans intervenir quand ils se trouvent confrontés à un mode de vie pacifique et équilibré, respectueux de la nature.
Ces aventures reflètent admirablement leur époque, avec ses espoirs progressistes et technologiques, son humanisme optimiste mais parfois désenchanté. C'est une époque marquée par la guerre froide, les débuts de la conquête spatiale (le spoutnik) et les prémisses de la décolonisation. La saga décrit aussi de fortes femmes : amazones et matriarches, rebelles intelligentes et audacieuses. Sur ce plan, Raoul Giordan et Robert Lortac sont très en avance sur leur temps. Ils dénoncent aussi, surtout dans les épisodes tardifs, le conformisme croissant d'une technocratie de plus en plus policée, tatillonne, hygiénique et anesthésiante. Ces conquérants de l'espace explorent d'autres sociétés à la recherche du bonheur, d'un mode de vie équilibré. Ce faisant, ils ont beaucoup à nous dire sur la vieille humanité râleuse, inquiète, insatiable, toujours en quête d'utopies qui ne tournent pas au cauchemar. C'est pourquoi, à l'aube de ce troisième millénaire, leur odyssée nous touche encore.
Raoul Giordan reçoit de nombreuses correspondances de lecteurs admiratifs, ayant fait carrière scientifique, médicale, dans la recherche, dans l'enseignement,... Le docteur Spencer doit y être pour quelque chose ! De « jeunes » dessinateurs : Druillet et Gir (Moëbius), lui ont affirmé qu'ils avaient été orientés vers le dessin et la science-fiction par la lecture de Météor. Même Philippe Caza affirme avoir adoré Météor !
Une planche dynamique des débuts de cette serie de SF devenue classique.
Source : http://meteor.proftnj.com/
En 1953, le Dr Spencer et ses amis sont les premiers hommes sur la Lune, ils doivent y déjouer les embûches d'un traître à la solde d'une puissance étrangère (comme Tintin presqu'en même temps). Ils se font des amis sur la planète Terra, toujours cachée du regard des Terriens par la Lune. Toujours à bord de leur fidèle fusée Space Girl (de nombreux modèles successifs), ils partiront explorer les galaxies comme Envoyés des Planètes Unies.
Spade, Texas et Spencer. Les trois aventuriers sont des pédagogues épris de justice et de paix. Ennemis de tout totalitarisme, ils aident les opprimés à abattre leurs tyrans, mais ils se contentent aussi d'observer sans intervenir quand ils se trouvent confrontés à un mode de vie pacifique et équilibré, respectueux de la nature.
Ces aventures reflètent admirablement leur époque, avec ses espoirs progressistes et technologiques, son humanisme optimiste mais parfois désenchanté. C'est une époque marquée par la guerre froide, les débuts de la conquête spatiale (le spoutnik) et les prémisses de la décolonisation. La saga décrit aussi de fortes femmes : amazones et matriarches, rebelles intelligentes et audacieuses. Sur ce plan, Raoul Giordan et Robert Lortac sont très en avance sur leur temps. Ils dénoncent aussi, surtout dans les épisodes tardifs, le conformisme croissant d'une technocratie de plus en plus policée, tatillonne, hygiénique et anesthésiante. Ces conquérants de l'espace explorent d'autres sociétés à la recherche du bonheur, d'un mode de vie équilibré. Ce faisant, ils ont beaucoup à nous dire sur la vieille humanité râleuse, inquiète, insatiable, toujours en quête d'utopies qui ne tournent pas au cauchemar. C'est pourquoi, à l'aube de ce troisième millénaire, leur odyssée nous touche encore.
Raoul Giordan reçoit de nombreuses correspondances de lecteurs admiratifs, ayant fait carrière scientifique, médicale, dans la recherche, dans l'enseignement,... Le docteur Spencer doit y être pour quelque chose ! De « jeunes » dessinateurs : Druillet et Gir (Moëbius), lui ont affirmé qu'ils avaient été orientés vers le dessin et la science-fiction par la lecture de Météor. Même Philippe Caza affirme avoir adoré Météor !
Une planche dynamique des débuts de cette serie de SF devenue classique.
Source : http://meteor.proftnj.com/
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A propos de Raoul Giordan
Raoul Giordan est un auteur de bande dessinée et peintre français qui travaillait souvent avec son aîné Robert sous le signature R. R. Giordan. Auteur d'innombrables histoires d'aventure en tous genres, il a été de 1952 à 1983 un pilier des éditions Arédit. Sa création la plus célèbre sont Les Conquérants de l'Espace, saga de science-fiction.