Dans la collection de ayrton
Elon et les robots
Gouache
20 x 29 cm (7.87 x 11.42 in.)
Ajoutée le 13/12/2025
Lien copié dans le presse-papier !

Description
Gouache sur carton pour la couverture du n°169 de Météor paru en avril 1969
Inscriptions / Signatures
Non signée
Commentaire
Tout petit, Elon M. avait deux rêves : aller sur Mars et fabriquer des robots qui feraient de lui un bienfaiteur de l'Humanité.
Devenu grand, il inventa les fusées destinées à la conquête de la planète rouge. Hélas, à peine lancées, elles faisaient "boum" ! Inlassablement, Elon les perfectionnait mais, toujours, après le décollage, elles faisaient "boum" ! Dépité, au milieu des débris, Elon M. décida de développer ses robots humanoïdes. Hélas, si les fusées faisaient "boum", les robots, eux, faisaient "kraiiiiaiiiik"(1).. Elon, distrait comme tous les génies, avait oublié de leur inculquer les trois lois de la robotique d'Isaac Asimov !! (un robot ne peut porter atteinte à un humain, etc...)
C'est ainsi que sur l'illustration ci-dessus, le malheureux Elon se trouve en très fâcheuse posture face à ce prototype de robot-mécanicien à l'allure mi-humanoïde, mi-poulpoïde (2). La même fâcheuse posture que celle, deux siècles plus tôt, de feu le baron Victor F. face à sa créature. Comme quoi l'Histoire se répète et les mêmes questions se posent encore et toujours à l'Humanité : l'homme peut-il créer la vie ? ce qui est artificiel peut-il prendre conscience et avoir intelligence et volonté propre ?
Qui a dessiné cette couverture ? Ce n'est pas Raoul Giordan, je n'ai mentionné son nom que parce qu'il a dessiné les 159 premiers numéros de Météor et qu'au 169 son esprit plane toujours sur le périodique. J'avais pensé à Joaquin Chacopino mais selon un spécialiste d'Artima ce n'est pas lui. Sans doute un autre dessinateur espagnol, l'éditeur de Tourcoing avait des connections avec les agences d'illustration de Barcelone (3).
Le contenu du fascicule tient-il les promesses de la couverture ? Mmmouais, ça se discute.. On va dire que ces illustrations vendaient du rêve et que celle-ci fait bien son job. De la SF populaire et vintage, qui permet à 50 ans de distance, de délirer un peu..
(1) Onomatopée franquinienne que les amateurs auront reconnu sans peine
(2) Référence graphique, consciente ou non, aux illustrations XIXème siècle des Travailleurs de la mer ou de Vingt Mille lieues sous les mers
(3) Pour le travail et l'ambiance dans ces agences, se référer à l'excellente série de Carlos Gimenez "Les Professionnels" chez Fluide Glacial
Devenu grand, il inventa les fusées destinées à la conquête de la planète rouge. Hélas, à peine lancées, elles faisaient "boum" ! Inlassablement, Elon les perfectionnait mais, toujours, après le décollage, elles faisaient "boum" ! Dépité, au milieu des débris, Elon M. décida de développer ses robots humanoïdes. Hélas, si les fusées faisaient "boum", les robots, eux, faisaient "kraiiiiaiiiik"(1).. Elon, distrait comme tous les génies, avait oublié de leur inculquer les trois lois de la robotique d'Isaac Asimov !! (un robot ne peut porter atteinte à un humain, etc...)
C'est ainsi que sur l'illustration ci-dessus, le malheureux Elon se trouve en très fâcheuse posture face à ce prototype de robot-mécanicien à l'allure mi-humanoïde, mi-poulpoïde (2). La même fâcheuse posture que celle, deux siècles plus tôt, de feu le baron Victor F. face à sa créature. Comme quoi l'Histoire se répète et les mêmes questions se posent encore et toujours à l'Humanité : l'homme peut-il créer la vie ? ce qui est artificiel peut-il prendre conscience et avoir intelligence et volonté propre ?
Qui a dessiné cette couverture ? Ce n'est pas Raoul Giordan, je n'ai mentionné son nom que parce qu'il a dessiné les 159 premiers numéros de Météor et qu'au 169 son esprit plane toujours sur le périodique. J'avais pensé à Joaquin Chacopino mais selon un spécialiste d'Artima ce n'est pas lui. Sans doute un autre dessinateur espagnol, l'éditeur de Tourcoing avait des connections avec les agences d'illustration de Barcelone (3).
Le contenu du fascicule tient-il les promesses de la couverture ? Mmmouais, ça se discute.. On va dire que ces illustrations vendaient du rêve et que celle-ci fait bien son job. De la SF populaire et vintage, qui permet à 50 ans de distance, de délirer un peu..
(1) Onomatopée franquinienne que les amateurs auront reconnu sans peine
(2) Référence graphique, consciente ou non, aux illustrations XIXème siècle des Travailleurs de la mer ou de Vingt Mille lieues sous les mers
(3) Pour le travail et l'ambiance dans ces agences, se référer à l'excellente série de Carlos Gimenez "Les Professionnels" chez Fluide Glacial
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