In Chricyr 's collection
Ella Mahé - Tome 1
Ink
29.7 x 42.0 cm (11.69 x 16.54 in.)
Added on 4/4/25
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Description
Ella Mahé – Tome 1 La fille aux yeux vairons
Planche n°28
À noter que Raphaël Schierrer, qui est cité en début d’album, a aidé André Taymans sur les douze ou treize dernières planches, en réalisant les crayonnés. Celle-ci n’en fait pas partie et est donc à 100% de la main d’André Taymans.
Planche n°28
À noter que Raphaël Schierrer, qui est cité en début d’album, a aidé André Taymans sur les douze ou treize dernières planches, en réalisant les crayonnés. Celle-ci n’en fait pas partie et est donc à 100% de la main d’André Taymans.
Comment
Le concept des quatre tomes d’Ella Mahé scénarisés par Maryse et Jean-François Charles reprend celui de plusieurs séries Glénat sorties dans les années 2000, comme Le Triangle secret ou Le Décalogue.
Jean-François Charles dessine la partie contemporaine de l’intrigue (ainsi que les couvertures) pour assurer une cohérence à l’ensemble, mais il délègue la réalisation du long flashback présenté dans chaque album à quatre dessinateurs différents de façon à accélérer le rythme de parution.
Pour ce premier tome, c’est donc André Taymans qui a été sollicité. Le début de sa partie nous présente notamment Howard Carter, à différents moments de la découverte de la tombe de Toutankhamon, dans une suite de séquences très réalistes et parfaitement représentatives de l’époque.
Dans cette planche, qui se déroule peu de temps après, le héros (ami d’Howard Carter) découvre une tombe mystérieuse qui présente de magnifiques peintures murales typiques de l’Égypte antique. Le visage de la princesse aux yeux vairons qui donne le titre à l’album nous apparaît pour la première fois.
Cela en fait clairement une des plus réussies de l’album. De plus, elle nous montre une facette très inhabituelle du talent d’André Taymans. C’est pourquoi j’ai facilement craqué lors de sa vente.
On peut noter quelques différences de texte entre l’original et la version publiée. Par exemple, le prénom du personnage féminin est passé de Aïcha à Rania. Mais, comme le lettrage a été refait informatiquement sur chaque album afin qu’il soit harmonisé, c’était facile d’ajuster les textes a posteriori sans demander à André Taymans de corriger lui-même.
En ce qui concerne l’avant-dernière case, il y a également eu un gros changement sur le dessin. Par transparence, on peut voir la première version qui s’est retrouvée dissimulée sous une rustine.
Celle-ci montrait un cartouche avec des hiéroglyphes différents. C’est d’ailleurs ce qui est indiqué dans le texte original (« Il y avait un cartouche… »). Mais je suppose qu’une personne calée en égyptologie a fait remarquer aux époux Charles qu’on ne peut pas écrire le nom d’une princesse dans un cartouche, son emploi étant réservé aux pharaons.
De plus le texte initial donnait apparemment un nom à la princesse : Noanami (traduction garantie par une égyptologue). Mais par la suite, les scénaristes ont dû trouver plus dramatique qu’elle reste sans nom, comme le précise le texte modifié que l’on peut traduire par « Celle qui n’a pas de nom ».
Jean-François Charles dessine la partie contemporaine de l’intrigue (ainsi que les couvertures) pour assurer une cohérence à l’ensemble, mais il délègue la réalisation du long flashback présenté dans chaque album à quatre dessinateurs différents de façon à accélérer le rythme de parution.
Pour ce premier tome, c’est donc André Taymans qui a été sollicité. Le début de sa partie nous présente notamment Howard Carter, à différents moments de la découverte de la tombe de Toutankhamon, dans une suite de séquences très réalistes et parfaitement représentatives de l’époque.
Dans cette planche, qui se déroule peu de temps après, le héros (ami d’Howard Carter) découvre une tombe mystérieuse qui présente de magnifiques peintures murales typiques de l’Égypte antique. Le visage de la princesse aux yeux vairons qui donne le titre à l’album nous apparaît pour la première fois.
Cela en fait clairement une des plus réussies de l’album. De plus, elle nous montre une facette très inhabituelle du talent d’André Taymans. C’est pourquoi j’ai facilement craqué lors de sa vente.
On peut noter quelques différences de texte entre l’original et la version publiée. Par exemple, le prénom du personnage féminin est passé de Aïcha à Rania. Mais, comme le lettrage a été refait informatiquement sur chaque album afin qu’il soit harmonisé, c’était facile d’ajuster les textes a posteriori sans demander à André Taymans de corriger lui-même.
En ce qui concerne l’avant-dernière case, il y a également eu un gros changement sur le dessin. Par transparence, on peut voir la première version qui s’est retrouvée dissimulée sous une rustine.
Celle-ci montrait un cartouche avec des hiéroglyphes différents. C’est d’ailleurs ce qui est indiqué dans le texte original (« Il y avait un cartouche… »). Mais je suppose qu’une personne calée en égyptologie a fait remarquer aux époux Charles qu’on ne peut pas écrire le nom d’une princesse dans un cartouche, son emploi étant réservé aux pharaons.
De plus le texte initial donnait apparemment un nom à la princesse : Noanami (traduction garantie par une égyptologue). Mais par la suite, les scénaristes ont dû trouver plus dramatique qu’elle reste sans nom, comme le précise le texte modifié que l’on peut traduire par « Celle qui n’a pas de nom ».
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About André Taymans
André Taymans is a Belgian comic strip artist and scriptwriter. An author capable of adapting to a wide range of styles, he is best known for his semi-realistic series Caroline Baldwin.