Couv. IR$ Les seigneurs financiers

Couverture du tome 19 d'IRS.

Pour l'anecdote, je me suis fait agresser dans un festival à cause de cette couverture. En effet, lors d'un festival, je suis allé prendre un café avec Bernard Vrancken pour discuter de cette couverture. Et de retour à la table des dédicaces pour récupérer mon sac que j'avais donc laissé à la table pour ne pas m'encombrer, Bernard étant parti se laver les mains, il n'a donc pas assister à la scène, je me suis fait prendre au collet et insulter par une grande partie de ceux qui attendaient dans la file d'attente parce que j'avais accaparé l'auteur 10 minutes, peut-être 15, je ne sais plus. Ce fut à la grande surprise des autres dessinateurs à coté qui n'ont pas compris ce qui se passait et moi ce qui m'arrivait. Si cela avait été Albert Uderzo, j'aurais dit que le ciel me tombait sur la tête. J'ai donc quitté ce festival immédiatement sans demander mon reste, abasourdi et choqué que j'étais. Cela fait deux ans et j'en parle encore, c'est vous dire. Lorsque j'ai revu Bernard Vrancken quelques semaines plus tard, il n'en revenait toujours pas et moi non plus d'ailleurs. Comment peut-on en venir aux mains pour une dédicace ? Certes, les files d'attente peuvent être parfois longues et la patience mise à rude épreuve mais quelque chose m'échappe quand même. Ces festivals doivent être un rdv convivial, que ce soit avec les auteurs mais aussi avec les lecteurs mais en aucun un pugilat. Malheureusement, ces séances de dédicaces sont devenues un business pour des lecteurs de plus en plus impatients et qui se permettent de râler si l'auteur discute un peu trop à leur gout Ce dernier est pourtant là uniquement pour le plaisir de tous. C'est pourquoi maintenant, je vais de moins en moins dans les festivals sauf pour voir ou revoir un auteur et bien évidemment, je n'achète pas de dédicaces sur les sites de ventes aux enchères.