Dans la collection de DogMengo
Description
Guerilla à Tumbaga, planche 28.
Inscriptions / Signatures
Signée recto verso Vance
Commentaire
Pré-publiée dans le magazine Femmes d'aujourd'hui en 1971 et éditée en album aux éditions Dargaud-Lombard en 1974. Présence de Bob Morane et Bill Ballantine. Encre de Chine.
Le romancier belge Henri Vernes se plaît à introduire ses personnages dans des contextes de guerre larvée grevant des territoires lointains soumis à des dictatures ou menacés par des tyrans assoiffés de pouvoir.
Comme il se doit, ces dispositions thématiques sont le terreau indispensable pour que ses héros polyvalents (presque parfaits pourrait-on dire) usent de leur témérité, de leur intégrité, de leurs ressources inégalées et de leurs talents (intellectuels et physiques) pour lutter contre tous les fléaux qui se présentent.
Guérilla à Tumbaga en est l'exemple parfait. Cet ouvrage illustre subtilement l'interaction de ses aventuriers dotés d'une curiosité extrême dans des problèmes nationaux qui sont loin de les dépasser.
A cet effet, l'aventure présentée possède une structure somme toute classique mais bénéficie toutefois d'une variété d'évènements, de rencontres qui la rend plus agréable que dans d'autres équipées.
Henri Vernes donne du cœur à l'ouvrage, use de dialogues plus abondants que d'habitude et de rebondissements qui s'enchaînent rapidement.
La partie graphique qui est le reflet phare des productions des années 70/80 est toujours de grande qualité.
William Vance démontre son habileté à se mouvoir dans un répertoire qu'il ne connaît que trop, celui de l'authenticité. Qu'il s'agisse des territoires sauvages luxuriants ou urbains, d'engins de toutes sortes (avions, bateaux, voitures…) ou de personnages de tout horizon, son trait reste incisif, expressif, dynamique.
Le romancier belge Henri Vernes se plaît à introduire ses personnages dans des contextes de guerre larvée grevant des territoires lointains soumis à des dictatures ou menacés par des tyrans assoiffés de pouvoir.
Comme il se doit, ces dispositions thématiques sont le terreau indispensable pour que ses héros polyvalents (presque parfaits pourrait-on dire) usent de leur témérité, de leur intégrité, de leurs ressources inégalées et de leurs talents (intellectuels et physiques) pour lutter contre tous les fléaux qui se présentent.
Guérilla à Tumbaga en est l'exemple parfait. Cet ouvrage illustre subtilement l'interaction de ses aventuriers dotés d'une curiosité extrême dans des problèmes nationaux qui sont loin de les dépasser.
A cet effet, l'aventure présentée possède une structure somme toute classique mais bénéficie toutefois d'une variété d'évènements, de rencontres qui la rend plus agréable que dans d'autres équipées.
Henri Vernes donne du cœur à l'ouvrage, use de dialogues plus abondants que d'habitude et de rebondissements qui s'enchaînent rapidement.
La partie graphique qui est le reflet phare des productions des années 70/80 est toujours de grande qualité.
William Vance démontre son habileté à se mouvoir dans un répertoire qu'il ne connaît que trop, celui de l'authenticité. Qu'il s'agisse des territoires sauvages luxuriants ou urbains, d'engins de toutes sortes (avions, bateaux, voitures…) ou de personnages de tout horizon, son trait reste incisif, expressif, dynamique.
8 commentaires
Pour laisser un commentaire sur cette œuvre, veuillez vous connecter
A propos de William Vance
William Van Cutsem, dit William Vance est un auteur de bande dessinée réaliste belge. Sa série la plus connue est XIII ; il est aussi le dessinateur d'Howard Flynn, Ringo, Bob Morane, Bruno Brazil, Rodric, Ramiro, Bruce J. Hawker, et les deux premiers albums de Marshall Blueberry.