Dans la collection de oscarls1
BLUE NOTE T1
Encre de Chine
46 x 60 cm (18.11 x 23.62 in.)
Ajoutée le 21/11/2025
Lien copié dans le presse-papier !








Description
Tome 1 de Blue Note, Les dernières heures de la prohibition, page 45
Commentaire
🎷 Le pitch : Un adieu mélancolique
L'histoire nous plonge à New York, à l'aube de la fin de la Prohibition. Deux destins s'entrecroisent autour du "Blue Note", un club de jazz légendaire condamné à la fermeture : R.J., un boxeur irlandais qui refuse de se coucher, et Jack, un guitariste de génie hanté par ses démons. C'est le récit crépusculaire de deux hommes qui cherchent une dernière note de gloire avant que les lumières ne s'éteignent.
🥃 Le cadre historique : 1933, la fin d'un monde
L'intrigue se situe à un moment charnière : la fin de la Prohibition. Ce contexte est fascinant car il ne marque pas une libération, mais la fin de l'âge d'or des speakeasies et de l'ivresse clandestine. La BD capture avec brio cette atmosphère de "gueule de bois" nationale, entre la nostalgie des Années Folles et la dureté de la Grande Dépression qui s'installe.
📚 La mécanique du diptyque : Compte à rebours
L'œuvre est un diptyque indissociable, construit sur une accélération temporelle :
* Le Tome 1 ("Les derniers jours de la prohibition") installe une ambiance lourde et pose les enjeux. On y sent la tension monter et l'inéluctable chute arriver.
* Le Tome 2 ("La dernière nuit du monde") resserre l'action sur une seule soirée. C'est l'explosion finale, un huis clos sous tension où la violence et la musique atteignent leur paroxysme. Ils se complètent comme le calme avant la tempête et la tempête elle-même.
🎨 La patte des auteurs : Mariolle et Bourgouin.
Mathieu Mariolle (scénario) montre ici sa capacité à écrire des silences et des ambiances, prouvant qu'il sait aller au-delà du récit d'action pur.
Mikaël Bourgouin aux dessins magnifie l'œuvre. Connu pour son travail sur Codex Angélique, il confirme ici son style unique fait de matières et de flous artistiques. Blue Note est souvent considéré comme une pièce maîtresse de sa bibliographie, où son art du portrait tourmenté sert parfaitement le propos mélancolique du jazz.
Ce qui ressort de ces albums c’est l’immersion totale avec l’impression d’entendre le jazz, et la beauté graphique avec une lumière très cinématographique.
La planche :
Elle se situe à la fin du tome 1 qui est consacré au boxeur.
Cette page fait suite à un combat de boxe que le héros vient de perdre, et qui fait la une de tous les journaux.
Le style n’est pas forcément consensuel, mais il a énormément de personnalité, et me plaît beaucoup.
Il y a des planches qui s’admirent de loin, d’autres de près. Celle-ci fait partie de la deuxième catégorie.
L’ensemble de la planche d’un grand format est dense et mérite de se perdre et de se poser sur chacune des cases. J’ai mis en images additionnelles certaines d’entre elles en espérant que vous apprécierez.
A noter la derniere case en regard de la couverture.
L'histoire nous plonge à New York, à l'aube de la fin de la Prohibition. Deux destins s'entrecroisent autour du "Blue Note", un club de jazz légendaire condamné à la fermeture : R.J., un boxeur irlandais qui refuse de se coucher, et Jack, un guitariste de génie hanté par ses démons. C'est le récit crépusculaire de deux hommes qui cherchent une dernière note de gloire avant que les lumières ne s'éteignent.
🥃 Le cadre historique : 1933, la fin d'un monde
L'intrigue se situe à un moment charnière : la fin de la Prohibition. Ce contexte est fascinant car il ne marque pas une libération, mais la fin de l'âge d'or des speakeasies et de l'ivresse clandestine. La BD capture avec brio cette atmosphère de "gueule de bois" nationale, entre la nostalgie des Années Folles et la dureté de la Grande Dépression qui s'installe.
📚 La mécanique du diptyque : Compte à rebours
L'œuvre est un diptyque indissociable, construit sur une accélération temporelle :
* Le Tome 1 ("Les derniers jours de la prohibition") installe une ambiance lourde et pose les enjeux. On y sent la tension monter et l'inéluctable chute arriver.
* Le Tome 2 ("La dernière nuit du monde") resserre l'action sur une seule soirée. C'est l'explosion finale, un huis clos sous tension où la violence et la musique atteignent leur paroxysme. Ils se complètent comme le calme avant la tempête et la tempête elle-même.
🎨 La patte des auteurs : Mariolle et Bourgouin.
Mathieu Mariolle (scénario) montre ici sa capacité à écrire des silences et des ambiances, prouvant qu'il sait aller au-delà du récit d'action pur.
Mikaël Bourgouin aux dessins magnifie l'œuvre. Connu pour son travail sur Codex Angélique, il confirme ici son style unique fait de matières et de flous artistiques. Blue Note est souvent considéré comme une pièce maîtresse de sa bibliographie, où son art du portrait tourmenté sert parfaitement le propos mélancolique du jazz.
Ce qui ressort de ces albums c’est l’immersion totale avec l’impression d’entendre le jazz, et la beauté graphique avec une lumière très cinématographique.
La planche :
Elle se situe à la fin du tome 1 qui est consacré au boxeur.
Cette page fait suite à un combat de boxe que le héros vient de perdre, et qui fait la une de tous les journaux.
Le style n’est pas forcément consensuel, mais il a énormément de personnalité, et me plaît beaucoup.
Il y a des planches qui s’admirent de loin, d’autres de près. Celle-ci fait partie de la deuxième catégorie.
L’ensemble de la planche d’un grand format est dense et mérite de se perdre et de se poser sur chacune des cases. J’ai mis en images additionnelles certaines d’entre elles en espérant que vous apprécierez.
A noter la derniere case en regard de la couverture.
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A propos de Mikaël Bourgouin
Mikaël Bourgoin est un dessinateur, illustrateur et scénariste de bandes dessinées français né à Lyon.