Bleu original de La Nuit

Quand Philippe Druillet perd sa femme par maladie, il exorcise sa peine dans cet album soulignant l'issue inéluctable de la mort.
S’ouvrant sur une préface qui m'a personnellement glacé le sang, La Nuit nous décrit un monde "à la Mad Max" en proie aux gangs de motards anarchiques ou autres barbares accros à la dope.

Explosive, fantastique, sombre, violente, baroque, outrancière : les adjectifs ne manquent pas pour décrire l’œuvre géniale de Druillet, mais s’il est un album qui se distingue parmi tous ses univers, c’est bien celui-ci.

Encadré et signé 2 fois

Je vous invite à (re)lire la préface de cet album qui a provoqué chez moi un sacré choc du fait de sa rédaction très cinglante et directe.

Ce bleu est réalisé par l'artiste lui-même.

Probablement l'album le plus noir mais aussi le plus fascinant, La Nuit est de ceux que l’on n’oublie pas.