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Daniele Bigliardo, Pasquale Ruju, Tiziano Scalvi, Bigliardo, Dylan Dog #211, la casa dei fantasmi, planche n°38, 2004 - Planche originale
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Bigliardo, Dylan Dog #211, la casa dei fantasmi, planche n°38, 2004

Planche originale
2004
Encre de Chine
23 x 32 cm (9.06 x 12.6 in.)
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Couverture du fumetti

Description

Fumetti Dylan Dog #211, planche n°38, la casa dei fantasmi, publié en avril 2004 chez Sergio Bonelli Editore. Puis en intégrale Grandaristampa en juin 2018.

Commentaire

Dylan a les traits de l'acteur anglais Rupert Everett. C'est un ex-policier et un ex-alcoolique qui a décidé de travailler tout seul pour enquêter sur les affaires dont personne ne veut, plus généralement quand ces affaires touchent au surnaturel. À ce titre les journaux londoniens le qualifient volontiers de charlatan et d'imposteur. Malgré cela, Scotland Yard n'hésite plus à lui adresser la plupart de ses futurs clients.

Pour l'embaucher, il suffit d'aller à Londres, au numéro 7 de Craven Road, et de le payer à hauteur de cent livres sterling par jour, frais exclus (à ce propos, Dylan, qui combat pourtant les horreurs de ce monde, a un côté capitaliste non négligeable : dans les premiers épisodes, son tarif était de 50 livres par jour). Au cours de ses aventures, sanglantes mais aussi poétiques et mélancoliques, Dylan a combattu des vampires, des loups-garous et des fantômes sans oublier des monstres bien plus dangereux et déloyaux : les violences domestiques, le racisme, l'indifférence, la soif de pouvoir, l'ennui. Quelques-unes de ses aventures ont marqué de façon indélébile la mémoire des lecteurs et ont été considérées parmi les meilleures histoires en bandes dessinées qui n'aient jamais été écrites en Italie. Ah, si tu es une pauvre jeune fille sans protection, prends garde aux grands yeux bleus et au charme ténébreux de Dylan: c'est un irrésistible tombeur de femmes qui, chaque mois, fait de nouvelles conquêtes.

Outre les femmes, dont certaines l'ont marqué à vie, Dylan a quelques obsessions récurrentes depuis maintenant presque 250 épisodes: il écoute du heavy metal, adore les films d'horreur et les pizzas (sans viande car il est végétarien). Au niveau du vêtement, il est parfois soupçonné de ne jamais se changer. En effet, il est toujours vêtu, été comme hiver, d'une chemise rouge, d'une veste noire, d'un jean bleu et d'une paire de clarks marron. En réalité, il possède une réserve presque inépuisable de vêtements tous identiques, même s'il lui arrive de se lamenter parce que sa chemise préférée est trouée ou salie par une tache de sang… Autres habitudes: construire le modèle réduit d'un galion, toujours le même, qu'il n'arrive pas à terminer depuis 20 ans. Dès qu'il touche au but, il se passe toujours quelque chose qui détruit son travail et l'oblige à tout recommencer. Ce galion a un lien étroit avec le mystérieux passé de Dylan, et l'on comprend au cours de certains épisode que sa vie prendra fin lorsqu'il aura assemblé toutes les petites pièces de bois.

Dylan joue aussi (mais très mal) de la clarinette. Toujours le même morceau : la sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini.

Il conduit une Volkswagen Coccinelle blanche immatriculée DYD 666 à laquelle il est très attaché.

Son expression exclamative récurrente est "Giuda ballerino" (littéralement : "Judas danseur").

Dylan semble souffrir de vertige et de quelques cinétoses (mal de mer, mal de l'air).

Encore une particularité : Dylan possède un « cinquième sens et demi », qui le tarabuste lorsque le paranormal se mêle à la vie réelle.

On note que Rupert Everett et Tiziano Sclavi ont travaillé ensemble en 1994 (sortie 1995 en France) sur le film Dellamorte Dellamore, inspiré d'un roman de ce dernier et où l'atmosphère du film n'est pas sans rappeler les aventures de Dylan Dog. Rupert Everett y portait le costume de Dylan Dog, mais interprétait un personnage différent, le fossoyeur Francesco Dellamorte. Il existe par ailleurs un épisode de la bande dessinée, Orrore nero (hors-série no 3, sorti en 1989), où Dylan Dog et Francesco Dellamorte se rencontrent.

Source wikipedia.

Lien présentation du fumetti : https://www.youtube.com/watch?v=FbWvRXW8Olk

J'aime beaucoup la première case avec l'effet de distorsion, pour renforcer l'état anormal du manoir, ainsi que le dernier strip, avec l'ombre de Dylan.

Merci Sup’

Publications

  • La casa dei fantasmi
  • Sergio Bonelli Editore
  • 03/2004
  • Page 38
  • Granderistampa
  • Sergio Bonelli Editore
  • 06/2018
  • Page 38

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A propos de Daniele Bigliardo

Daniele Bigliardo est un dessinateur italien de fumetto (BD). En 1980, à peine âgé de dix-sept ans, il collabore avec Falso Movimento, un groupe théâtral dirigé par Mario Martone, créant des décors pour des représentations théâtrales et cinématographiques, une collaboration qui durera jusqu'en 1987. Il est le fondateur, au début des années quatre-vingt, de l'agence de publicité En plein air, avec laquelle il a collaboré jusqu'en 1997. Dans le même temps, il a commencé son travail dans le domaine de la bande dessinée, débuts dans des magazines tels que Linea Chiara et Trumoon. En 1993, il travaille pour Dardo Editore, dessine un certain nombre de Gordon Link, puis collabore avec Giuseppe De Nardo dans le titre Billiband. En 1994, il a fondé l' école italienne de Comix, tandis qu'en 1996, il a fait ses débuts chez Sergio Bonelli Editore en dessinant une histoire pour Dylan Dog intitulée Il canto della sirena. Un autre projet de Bigliardo est le Labcom Immagini per i Media, fondé en 1998, pour lequel il réalise la transposition en BD de 12 comédies d'Eduardo De Filippo, appelée Eduardo dans la bande dessinée.