Dans la collection de Anthracite
Inscriptions / Signatures
Signée (en bas à gauche) : Danijel Zezelj
Commentaire
Babylone, c’est une bande dessinée muette de 114 pages en noir et blanc brillamment maîtrisée par Danijel Zezelj.
La découvrir s’avère une expérience enrichissante, à plus d’un titre.
Tout d’abord, à partir d’un scénario relativement simple – inhérent à ce genre d’exercice – et découpé en 8 chapitres dont les titres constituent les seuls textes de l’album, Babylone vous prend par la main et vous emmène en balade au-delà de la simple lecture traditionnelle parce qu’elle suscite votre réflexion et sollicite votre imagination. Il n’y a donc pas une histoire, mais plutôt l’histoire que chaque lecteur s’appropriera au fil de ses lectures et relectures successives.
Babylone, c’est également une véritable gifle graphique, du genre de celles qui confèrent à la bande dessinée ses lettres de noblesse. Le style de Danijel Zezelj est particulier : il emprunte au clair-obscur, à l’expressionisme et au street art. Son dessin, ou plutôt devrait-on dire sa peinture, conjugue le tranchant de la plume à la douceur du pochoir. Les pleines pages alternent avec des séquences hyper découpées, comme autant de zooms avant et arrière, les perspectives sont plongeantes et les angles de vue changent continuellement.
Enfin, Babylone, c’est une fable sociale et une morale. On sent poindre toute la révolte qui gronde là-derrière, dont le rêve et la poésie constituent une puissante échappatoire. Touchant et brillant.
La planche ici montrée reflète bien le travail de Danijel Zezelj ; on y retrouve les personnages centraux, un homme d’un certain âge – Lev Bezdomni – et une petite fille, à Brooklyn, dans leur atelier de fabrication de manèges de chevaux (et autres animaux) de bois, affairés à la conception d’un carrousel censé couronner fièrement le sommet de ce qui sera bientôt le plus haut immeuble du monde : Tower of Brooklyn.
Présentation sur le site de l'auteur : http://dzezelj.com/novels/4/19/babilon
La découvrir s’avère une expérience enrichissante, à plus d’un titre.
Tout d’abord, à partir d’un scénario relativement simple – inhérent à ce genre d’exercice – et découpé en 8 chapitres dont les titres constituent les seuls textes de l’album, Babylone vous prend par la main et vous emmène en balade au-delà de la simple lecture traditionnelle parce qu’elle suscite votre réflexion et sollicite votre imagination. Il n’y a donc pas une histoire, mais plutôt l’histoire que chaque lecteur s’appropriera au fil de ses lectures et relectures successives.
Babylone, c’est également une véritable gifle graphique, du genre de celles qui confèrent à la bande dessinée ses lettres de noblesse. Le style de Danijel Zezelj est particulier : il emprunte au clair-obscur, à l’expressionisme et au street art. Son dessin, ou plutôt devrait-on dire sa peinture, conjugue le tranchant de la plume à la douceur du pochoir. Les pleines pages alternent avec des séquences hyper découpées, comme autant de zooms avant et arrière, les perspectives sont plongeantes et les angles de vue changent continuellement.
Enfin, Babylone, c’est une fable sociale et une morale. On sent poindre toute la révolte qui gronde là-derrière, dont le rêve et la poésie constituent une puissante échappatoire. Touchant et brillant.
La planche ici montrée reflète bien le travail de Danijel Zezelj ; on y retrouve les personnages centraux, un homme d’un certain âge – Lev Bezdomni – et une petite fille, à Brooklyn, dans leur atelier de fabrication de manèges de chevaux (et autres animaux) de bois, affairés à la conception d’un carrousel censé couronner fièrement le sommet de ce qui sera bientôt le plus haut immeuble du monde : Tower of Brooklyn.
Présentation sur le site de l'auteur : http://dzezelj.com/novels/4/19/babilon
Publication
- Babylone
- Mosquito
- 06/2013
- Page 74
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A propos de Danijel Zezelj
Danijel Žeželj est un artiste peintre, illustrateur et dessinateur de bande dessinée croate.
