In Boris  's collection
Amato, Aude Samama - Comic Strip
753 

Amato, Aude Samama

Comic Strip
2009
Mixed Media
Peinture à base de gouache
29.50 x 41.50 cm (11.61 x 16.34 in.)
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Détail

Description

Planche 43 d’ « Amato », peinte par Aude Semama en 2009.

Inscriptions

Signée en bas à droite

Comment

Six petits tableaux pour une planche aussi allusive que mystérieuse, à l’image de l’album. La scène ici décrite est au coeur de l’intrigue. Une scéne qui paraît d’une grande simplicité et fluidité lors même qu’il n’en est rien.

C’est tout le charme de cet album, dans lequel il ne se passe pas grand chose en apparence. Le lecteur, en revanche, est en permanence poussé à s’interroger sur le cheminement psychologique, à mi chemin entre illusion, réalité et fantastique, de la personnage principale et du bel Amato.

Ce sont eux que l’on observe ici. Ils ne font pas l’amour, ou le font-ils? Est-ce d’ailleurs de l’amour, ou un viol..? Pour bien comprendre le sens de cette scène intime et clé, une seule solution: lire l’album!

Aude Samama trouve dans cette histoire inspirée d’une nouvelle de Stevenson un écrin parfait pour peindre les sentiments et les ambiances comme elle sait si bien le faire.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cet album, en voici la présentation trés juste par le chroniqueur de Planète BD (https://www.planetebd.com/bd/futuropolis/amato/-/7505.html):

« Librement inspiré d’une nouvelle de Robert-Louis Stevenson (Olalla), Amato nous entraine sur les routes sinueuses italiennes, au cœur d’une retraite bourgeoise que l’altitude et ses inquiétants occupants rendent rapidement monstrueusement angoissante. Ainsi de pages en pages, on est aspiré par les peintures d’Aude Samana dont les couleurs rythment parfaitement nos émotions. Tantôt apaisantes avec la lumière du jour, ou éminemment anxiogènes lorsqu’elles font simplement deviner les visages à la lueur d’une bougie, elles imposent l’atmosphère du récit. Le trait épais du pinceau ou les cadrages qui font de chaque case un petit tableau, imprime une cadence particulière à cet intriguant huis clos : de celles qui nous font attendre à chaque instant l’ultime basculement vers folie ou irréalité. Seule la fluidité de cette voix off mi lucide, qui se fait l’écho de la fragilité de notre héroïne, empêche ce renversement, en conduisant le récit jusqu’à son dénouement… (...) L’exercice est ici d’utiliser le graphisme dans sa plus belle expression pour titiller nos émotions. Pour ce faire, l’histoire est mise à son entière disposition, comme un simple guide qui évite de se perdre dans une contemplation égoïste, tout en lui laissant l’opportunité de s’approprier la narration. Une belle rencontre en tout cas envoûtante de bout en bout… »

Publication

  • Amato
  • Futuropolis
  • 05/2009
  • Page 43

3 comments
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