Dans la collection de Moat
Alix - Le Sphinx d'or
Encre de Chine
31 x 39 cm (12.2 x 15.35 in.)
Ajoutée le 19/12/2019
Lien copié dans le presse-papier !










Description
16ème couverture de Martin pour le journal :
Couverture du Journal Tintin (belge) n°32 du 10/08/1950
Idem pour la version Kuifje
Couverture du Journal Tintin (français) n° 100 du 21/09/1950
Couverture du Journal Tintin (belge) n°32 du 10/08/1950
Idem pour la version Kuifje
Couverture du Journal Tintin (français) n° 100 du 21/09/1950
Inscriptions / Signatures
Monogrammée J.M.
Commentaire
C'est le 16 septembre 1948 qu'Alix faisait son entrée dans les pages du journal Tintin.
A peine deux ans plus tard, le 10 août 1950, les lecteurs belges découvraient cette couverture égyptienne de leur hebdomadaire alors que le récit de son Sphinx d'Or s'y trouvait publié depuis le début de l'année.
Exactement au même moment, Edgar Pierre Jacobs y publiait Le Mystère de la Grande Pyramide …
Coïncidence ?
Pour s'en dédouaner, Jacques Martin expliquera en 1987 «qu'en ces temps-là, l'atmosphère au sein de l'équipe était au beau fixe, car le journal marchait bien. Jacobs était le grand homme du moment : son Secret de l'Espadon faisait haleter les lecteurs d'une semaine à l'autre, comme plus tard La Marque Jaune. Ce succès fantastique incitait bien sûr les gens du journal à nous donner Jacobs comme modèle. Il nous était demandé de nous inspirer de son graphisme, de son découpage, du rythme qui caractérisait ses récits…. Et, pour les jeunes auteurs, il était parfois bien difficile de résister à pareille pression !» ( in Avec Alix, de T. Groensteen chez Casterman en 1987).
Mais déjà dans son interview d'octobre 1972 publiée l'année suivante dans Schtroumpf Les Cahier de la bande dessinée n°20, il expliquait que « en 1948, Jacobs était la grande vedette : ce qu'il faisait était du "jamais vu" et au journal on nous disait tous les jours : "mais regardez ce que fait Jacobs". Tout le monde cherchait à faire du Jacobs, et lui même s'en rendait compte. Il m'avait même accusé de lui avoir volé son tempo.»
Ce second récit fut publié dans la foulée d'Alix l'Intrépide alors que L'Ile Maudite lui succèdera tout aussi directement. Tout cela sans aucune interruption ! Alix entrait ainsi dans la légende du 9ème Art.
Et c'est pendant les vacances de cette année 1950 que Martin engagea un jeune d'à peine seize ans qui était le fils de son marchand de tabac à Verviers, un certain Roger Leloup. Dans un premier temps il lui confiera lettrage, coloriage et tracé des cases avant de lui déléguer plus tard une collaboration plus en profondeur.
C'est ensuite en 1954 que Jacques Martin et ses deux équipiers rejoindront le Studio Hergé à la demande insistante et répétée de ce dernier.
Suite à ce revirement de carrière, Martin ne produira plus aucune couverture d'Alix pour le journal Tintin entre 1953 et 1962.
Son âge d'or des couvertures du journal sera donc le suivant :
> Première couverture en octobre 1948
> 10 couvertures en 1949
> 7 en 1950
> 4 en 1951
> 1 en 1952
A peine deux ans plus tard, le 10 août 1950, les lecteurs belges découvraient cette couverture égyptienne de leur hebdomadaire alors que le récit de son Sphinx d'Or s'y trouvait publié depuis le début de l'année.
Exactement au même moment, Edgar Pierre Jacobs y publiait Le Mystère de la Grande Pyramide …
Coïncidence ?
Pour s'en dédouaner, Jacques Martin expliquera en 1987 «qu'en ces temps-là, l'atmosphère au sein de l'équipe était au beau fixe, car le journal marchait bien. Jacobs était le grand homme du moment : son Secret de l'Espadon faisait haleter les lecteurs d'une semaine à l'autre, comme plus tard La Marque Jaune. Ce succès fantastique incitait bien sûr les gens du journal à nous donner Jacobs comme modèle. Il nous était demandé de nous inspirer de son graphisme, de son découpage, du rythme qui caractérisait ses récits…. Et, pour les jeunes auteurs, il était parfois bien difficile de résister à pareille pression !» ( in Avec Alix, de T. Groensteen chez Casterman en 1987).
Mais déjà dans son interview d'octobre 1972 publiée l'année suivante dans Schtroumpf Les Cahier de la bande dessinée n°20, il expliquait que « en 1948, Jacobs était la grande vedette : ce qu'il faisait était du "jamais vu" et au journal on nous disait tous les jours : "mais regardez ce que fait Jacobs". Tout le monde cherchait à faire du Jacobs, et lui même s'en rendait compte. Il m'avait même accusé de lui avoir volé son tempo.»
Ce second récit fut publié dans la foulée d'Alix l'Intrépide alors que L'Ile Maudite lui succèdera tout aussi directement. Tout cela sans aucune interruption ! Alix entrait ainsi dans la légende du 9ème Art.
Et c'est pendant les vacances de cette année 1950 que Martin engagea un jeune d'à peine seize ans qui était le fils de son marchand de tabac à Verviers, un certain Roger Leloup. Dans un premier temps il lui confiera lettrage, coloriage et tracé des cases avant de lui déléguer plus tard une collaboration plus en profondeur.
C'est ensuite en 1954 que Jacques Martin et ses deux équipiers rejoindront le Studio Hergé à la demande insistante et répétée de ce dernier.
Suite à ce revirement de carrière, Martin ne produira plus aucune couverture d'Alix pour le journal Tintin entre 1953 et 1962.
Son âge d'or des couvertures du journal sera donc le suivant :
> Première couverture en octobre 1948
> 10 couvertures en 1949
> 7 en 1950
> 4 en 1951
> 1 en 1952
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A propos de Jacques Martin
Jacques Martin est un auteur de bande dessinée français. Dessinateur réaliste, il est surtout connu pour sa série d'aventure antique Alix publiée à partir de 1948 et sa série d'espionnage contemporaine Lefranc apparue quatre ans plus tard. Jacques Martin a également assisté Hergé sur plusieurs albums de Tintin.