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Filya Bratukhin, Deniz Camp, Agent of W.O.R.L.D.E #1 p8 - Comic Strip
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Agent of W.O.R.L.D.E #1 p8

Comic Strip
2022
Ink
21 x 29.7 cm (8.27 x 11.69 in.)
Added on 11/9/24
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Page couleur VO
Couverture

Description

Page 8 du 1er volet d'Agent of W.O.R.L.D.E paru en 2022 chez Scout Comics

Comment

Alors comment dire ? C'est en divaguant il y a quelques semaine sur le blog d'un scénariste que j'affectionne (Daniel Freedman) que s'agrippent à ma rétine quelques planches d'un auteur avec lequel il travaille... Recherches faites, son nom m'apparaît alors : Filya Bratukhin...

Illustre inconnu au coeur du bataillon des illustres inconnus. Sauf que... quelques heures plus tard, me voilà entrain de feuilleter l'un des derniers numéros de Métal Hurlant et baaam ! Re Filia Bratukhin !

Me voilà parti tout de go à la recherche d'infos supplémentaires, ce mec est trop fou ou trop génial pour qu'il mérite d'en savoir plus. De e-fil en e-aiguilles, me voilà à trouver quelques beaux spécimens d'originaux et les comics s'y rattachant.

Et là... une révélation graphique ! Je tombe sur une histoire des plus déjantées de science-fiction qu'il m'ait été donné de lire (en VO aucun petit malin ne s'étant emparé des droits pour la VF...).

Un petit pitch ? Mais alors tout petit... déjà l'acronyme W.O.R.L.D.E pour Wartime Organization for Reclamation and Liquidation of Destructive Elements... Bref, on a là tout un programme, et quel programme : W.O.R.L.D.E est une organisation secrète (dirigé par un Ourang-outang anthropomorphe hyper intelligent) qui protège la ligne temporelle des menaces inter-dimensionnelles, temporelles et de toutes sortes d'autres menaces extra-normales. Elle envoie son meilleur agent du chaos sur des missions qui menacent l'équilibre mondial. Son meilleur agent, c'est Philip Blank, une sorte de Chuck Norris brun - à cause de la barbe - sous emphétamines qui dézingue à tout va qui serait propulsé dans un arc narratif de X-Files dont les scénaristes plus parano que jamais auraient absorbés une quantités indues de LSD... Et le tout reste pourtant debout pour nous offrir en 4 Issues une histoire solide, divertissante et toute en sauvagerie.

Mais c'est aussi et surtout le graphisme de Filya Bratukhin qui laisse pantois. Ce qui frappe c'est avant tout le style, hyper-détaillé quasi surchargé au premier coup d'oeil mais qui après un temps laisse apparaître très clairement le propos... Chaque case est emprunte d'une minutie qui confine à l'obsession. On touche à la définition même de la théorie du chaos "graphique", où finalement il existe même un ordre pour organiser le désordre.

Les efforts déployés sur chaque page sont tels que le coup d'oeil ne peut pas suffire. Il faut s'y arrêter puis en repartir mais pour mieux y revenir. Et là tout l'art de Bratukhin se révèle. Prenez quelques minutes, concentrez vous sur chaque case et appréciez !

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