Dans la collection de Laerte
7 Vies Epervier - Couv. T7 / couleur
Techniques mixtes
Ajoutée le 08/02/2014
Lien copié dans le presse-papier !




Description
Gouache sur papier (sur le "gris") avec calque du trait positionné sur la mise en couleur originale
Commentaire
"La marque du Condor", tome 7.
Grande galerie de portraits... pour une vision panoptique de la 1ère geste. Le décor est à l'image du final: le cimetière des Innocents, aujourd'hui disparu.
Surgissent alors, parfois d'un passé très ancien, tous ceux que leur vol d'épervier, quelque glorieux qu'il fut, aura finalement condamné. C'est le génie de ce scénario de Cothias, alors au meilleur de son inspiration, que d'avoir entremêlé les fils du destin à un niveau personnel comme historique. Le tout magnifié par le talent de Juillard.
A vous de dire qui sont les 7 Eperviers !
Et pour le côté artistique, Juillard a réalisé séparement l'encrage et la mise en couleur. C'est donc le volet "couleur" original de la couverture qui est ici présenté.
Et sur son art de la couleur, écoutons l’avis du dessinateur Erik Arnoux :
« Sur ses planches qu’il met en couleur lui-même, avec des encres Colorex dont les flacons ouvert devant lui s’alignent sur son bureau par teintes comme à la parade, Juillard travaille en bichromie.
Chaque teinte se décline en deux valeurs : l’une claire pour la lumière, l’autre foncée pour l’ombre. Aucun dégradé, aucune texture fusionnée ,mais des zones nettes, comme découpées au couteau, structurant les volumes sans chercher à imiter la lumière naturelle.
L’ombre n’est pas réaliste, elle est purement graphique.
Et cette stylisation donne une élégance immédiatement lisible, presque héraldique. On retrouve ce principe dans toutes ses illustrations : manteaux, murs, chevaux, visages, tout est construit sur cette alternance lumière/ombre au sein d’une même teinte.
Le résultat ? Un univers visuel cohérent, froid, feutré, parfait pour les récits historiques.
Décliné en clair et foncé, le bleu (une couleur froide) installe sous ses pinceaux une atmosphère hivernale sans avoir besoin d’artifices. Les touches chaudes, cheveux roux, gants bruns, permettent elles de faire ressortir le personnage précisément là où il le faut. C’est calculé, mais sans rigidité. Ce n’est pas de l’aquarelle “flottante” passée au petit bonheur, André pose ses couleurs avec aisance et logique, sans repentir et avec une sûreté du geste impressionnante sans retouches.
Ligne claire, mise en page qui respire malgré les dialogues, jeu d’acteurs subtil, couleur bicolore ciselée, tout se tient. »
#snow
#monuments
Grande galerie de portraits... pour une vision panoptique de la 1ère geste. Le décor est à l'image du final: le cimetière des Innocents, aujourd'hui disparu.
Surgissent alors, parfois d'un passé très ancien, tous ceux que leur vol d'épervier, quelque glorieux qu'il fut, aura finalement condamné. C'est le génie de ce scénario de Cothias, alors au meilleur de son inspiration, que d'avoir entremêlé les fils du destin à un niveau personnel comme historique. Le tout magnifié par le talent de Juillard.
A vous de dire qui sont les 7 Eperviers !
Et pour le côté artistique, Juillard a réalisé séparement l'encrage et la mise en couleur. C'est donc le volet "couleur" original de la couverture qui est ici présenté.
Et sur son art de la couleur, écoutons l’avis du dessinateur Erik Arnoux :
« Sur ses planches qu’il met en couleur lui-même, avec des encres Colorex dont les flacons ouvert devant lui s’alignent sur son bureau par teintes comme à la parade, Juillard travaille en bichromie.
Chaque teinte se décline en deux valeurs : l’une claire pour la lumière, l’autre foncée pour l’ombre. Aucun dégradé, aucune texture fusionnée ,mais des zones nettes, comme découpées au couteau, structurant les volumes sans chercher à imiter la lumière naturelle.
L’ombre n’est pas réaliste, elle est purement graphique.
Et cette stylisation donne une élégance immédiatement lisible, presque héraldique. On retrouve ce principe dans toutes ses illustrations : manteaux, murs, chevaux, visages, tout est construit sur cette alternance lumière/ombre au sein d’une même teinte.
Le résultat ? Un univers visuel cohérent, froid, feutré, parfait pour les récits historiques.
Décliné en clair et foncé, le bleu (une couleur froide) installe sous ses pinceaux une atmosphère hivernale sans avoir besoin d’artifices. Les touches chaudes, cheveux roux, gants bruns, permettent elles de faire ressortir le personnage précisément là où il le faut. C’est calculé, mais sans rigidité. Ce n’est pas de l’aquarelle “flottante” passée au petit bonheur, André pose ses couleurs avec aisance et logique, sans repentir et avec une sûreté du geste impressionnante sans retouches.
Ligne claire, mise en page qui respire malgré les dialogues, jeu d’acteurs subtil, couleur bicolore ciselée, tout se tient. »
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A propos de André Juillard
André Juillard est un scénariste et dessinateur de bande dessinée français, également illustrateur. Auteur-phare de la bande dessinée historique francophone des années 1980 avec des séries telles que Les Sept vies de l'Epervier ou Plume Aux Vents. Juillard se diversifie ensuite en travaillant sur le monde contemporain avec des albums comme Le Cahier Bleu ou Après la pluie puis en reprenant, en 2000, Blake et Mortimer.