Dans la collection de EricB
Description
Hyacinthe de Cavallère, dit aussi Le Gardien du Donjon.
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Dans Le Grimoire de l’Inventeur, le Gardien ressemble à quelqu’un qui a déjà vécu trois catastrophes aujourd’hui — alors qu’il n’est que huit heures. Avec les traits nerveux et les yeux agrandis de Nicolas Kéramidas, il a l’air de sentir à distance chaque explosion potentielle provoquée par Herbert. Et il n’a pas tort : depuis qu’un inventeur farfelu a quitté son grimoire traînant dans un couloir, le Donjon est devenu plus instable qu’une marmite de gobelins sous pression.
Le Gardien tente de jouer son rôle de maître des lieux : autorité, dignité, sens de l’organisation. Sur le papier. En pratique, il court beaucoup. Il crie, un peu. Il s’arrache quelques poils de barbe, souvent. Et il doit composer avec des machines bizarres, des monstres qui se planquent derrière les colonnes pour éviter les nouvelles « inventions » qui traînent dans les salles, et Herbert qui, comme toujours, croit bien faire et réussit surtout à empirer la situation.
Chaque page semble le vieillir de trois ans. Son manteau vole derrière lui comme un drapeau de capitulation. Il tente d’imposer l’ordre, mais les engrenages se rebellent, les sortilèges vibrent, et les couloirs développent une vie propre. Même Marvin commence à trouver que ça fait beaucoup.
À la fin, quand tout se calme à peu près (du moins selon les normes du Donjon), le Gardien reste planté là, au centre du désastre fumant. Sa respiration revient, lente. Il passe une main sur son front.
Et il dit, avec cette lassitude presque majestueuse :
« J’avais un règlement… Il était très bien… Pourquoi personne ne le lit ? »
Dans ce tome, il est plus que jamais le seul adulte dans un monde d’enfants surarmés, celui qui maintient la façade d’un Donjon fonctionnel pendant que la folie artistique et mécanique de Nicolas Kéramidas explose autour de lui.
Et malgré tout… il tient bon.
Parce que quelqu’un doit garder ce cirque.
Et parce qu’au fond, il aime ça plus qu’il ne veut bien l’avouer.
Forme un joli duo avec: https://2dg.me/5h34
Le Gardien tente de jouer son rôle de maître des lieux : autorité, dignité, sens de l’organisation. Sur le papier. En pratique, il court beaucoup. Il crie, un peu. Il s’arrache quelques poils de barbe, souvent. Et il doit composer avec des machines bizarres, des monstres qui se planquent derrière les colonnes pour éviter les nouvelles « inventions » qui traînent dans les salles, et Herbert qui, comme toujours, croit bien faire et réussit surtout à empirer la situation.
Chaque page semble le vieillir de trois ans. Son manteau vole derrière lui comme un drapeau de capitulation. Il tente d’imposer l’ordre, mais les engrenages se rebellent, les sortilèges vibrent, et les couloirs développent une vie propre. Même Marvin commence à trouver que ça fait beaucoup.
À la fin, quand tout se calme à peu près (du moins selon les normes du Donjon), le Gardien reste planté là, au centre du désastre fumant. Sa respiration revient, lente. Il passe une main sur son front.
Et il dit, avec cette lassitude presque majestueuse :
« J’avais un règlement… Il était très bien… Pourquoi personne ne le lit ? »
Dans ce tome, il est plus que jamais le seul adulte dans un monde d’enfants surarmés, celui qui maintient la façade d’un Donjon fonctionnel pendant que la folie artistique et mécanique de Nicolas Kéramidas explose autour de lui.
Et malgré tout… il tient bon.
Parce que quelqu’un doit garder ce cirque.
Et parce qu’au fond, il aime ça plus qu’il ne veut bien l’avouer.
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A propos de Nicolas Kéramidas
Nicolas Kéramidas est un auteur de bande dessinée et illustrateur français né à Paris en 1972.
Il a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence à Grenoble, où il a obtenu un bac A3 de dessin. Après l'école des Gobelins, où il apprend le métier d'animateur, il est embauché aux studios Walt Disney Animation France de Montreuil. Pendant 9 ans, il travaille sur les longs-métrages que la compagnie réalise en France.
Fin 2000, avec Didier Crisse, il crée la bande-dessinée Luuna, série parue chez Soleil et narrant les aventures d'une jeune amérindienne.
En 2008, il signe le tome 12 de Donjon Monsters : Le Grimoire de l'inventeur.