Dans la collection de Carbonnieux
1989 - Corto Maltèse : Mû
Encre de Chine
Une majorité d'encre de Chine avec un peu de feutre
32 x 15 cm (12.6 x 5.91 in.)
Ajoutée le 23/12/2024
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Description
152 ème strip issu de la planche 51 qui en compte 168
Première parution en Italie dans le magazine Corto Maltese n°88 de janvier 1991.
Première parution en Italie dans le magazine Corto Maltese n°88 de janvier 1991.
Commentaire
Corto et Raspoutine, un couple aussi célèbre que Thorgal et Kriss de Valnor, mis en scène dans un strip qui sent bon l'exotisme et l'Aventure. Ce sera la dernière de Corto ...
Les 48 premières planches de Mû furent d'abord publiées en exclusivité pour l'Italie dans la revue italienne Corto Maltese de décembre 1988 à juin 1989.
La revue francophone Corto publiera cet ensemble quelques mois plus tard, en novembre.
Hugo Pratt dessinera la suite de ce récit qui sera seulement publiée de janvier à septembre 1991 avant de sortir l'année suivante en un gros album regroupant le tout.
A propos de ce dernier épisode de Corto, Pratt explique à Dominique Petifaux en juin 1989 que : "Après les Helévitiques, j'ai voulu un retour à la grande aventure, avec plus d'exotisme et moins de références littéraires. D'abord j'ai hésité entre deux possibilités : le Guatemala et la recherche d'une ancienne cité ou l'Indonésie pour, peut-être, la suite de la Jeunesse de Corto. Finalement j'ai choisi une histoire sur l'Atlantide, sur le continent MÛ [...] on est maintenant en 1925 ."
Le récit est volontairement réalisé en deux parties. La première regroupe les 48 premières planches de trois strips. La suite s'envolera avec plus de 110 autres planches qu'il commencera à dessiner vers la fin de l'année 1989.
Ce strip se situe donc au tout début de la reprise du récit, après cette pose de quelques mois.
Si Pratt crayonne préalablement un synopsis sur une seule page divisée en six zones pour le début de son histoire, il dira à Eddy Devoler que : "Je crayonne très peu. Je dessine quasi toujours directement et je procède dessin par dessin, vignette par vignette. Pourquoi ? Simplement pour m'éviter de revenir en arrière, sans quoi je n'arrêterais pas d'ébaucher et d'esquisser des ébauches d'ébauches qui me donneraient toujours un peu plus un sentiment d'insatisfaction. Si avant même d'encrer, je devais réaliser un dessin au crayon, je commencerais mon travail dans un sentiment de manque. Aller de l'avant, c'est ma manière de travailler. [...] Par contre, si devant une case vierge, j'ai envie de verser dans l'expressionnisme ,je me laisse aller parce que je me suis toujours servi de l'encre noire comme s'il s'agissait d'une couleur. " (Cahiers de la BD n°89 de juin 1990)
Il usera ici de petites bandes de papier au format 32 cm sur 15. Cela donnera donc des strips plus petits que pour ses albums précédents qu'il encre par dessus le premier jet au feutre. Il délègue ensuite la mise an couleur à Patrizia Zanotti.
Cela explique pourquoi certaines zones resteront dessinées partiellement au feutre. On peut le voir ici pour le buisson dans le coin inférieur droit de la première case, ainsi que pour le quatrième personnage dans la seconde case.
Les 48 premières planches de Mû furent d'abord publiées en exclusivité pour l'Italie dans la revue italienne Corto Maltese de décembre 1988 à juin 1989.
La revue francophone Corto publiera cet ensemble quelques mois plus tard, en novembre.
Hugo Pratt dessinera la suite de ce récit qui sera seulement publiée de janvier à septembre 1991 avant de sortir l'année suivante en un gros album regroupant le tout.
A propos de ce dernier épisode de Corto, Pratt explique à Dominique Petifaux en juin 1989 que : "Après les Helévitiques, j'ai voulu un retour à la grande aventure, avec plus d'exotisme et moins de références littéraires. D'abord j'ai hésité entre deux possibilités : le Guatemala et la recherche d'une ancienne cité ou l'Indonésie pour, peut-être, la suite de la Jeunesse de Corto. Finalement j'ai choisi une histoire sur l'Atlantide, sur le continent MÛ [...] on est maintenant en 1925 ."
Le récit est volontairement réalisé en deux parties. La première regroupe les 48 premières planches de trois strips. La suite s'envolera avec plus de 110 autres planches qu'il commencera à dessiner vers la fin de l'année 1989.
Ce strip se situe donc au tout début de la reprise du récit, après cette pose de quelques mois.
Si Pratt crayonne préalablement un synopsis sur une seule page divisée en six zones pour le début de son histoire, il dira à Eddy Devoler que : "Je crayonne très peu. Je dessine quasi toujours directement et je procède dessin par dessin, vignette par vignette. Pourquoi ? Simplement pour m'éviter de revenir en arrière, sans quoi je n'arrêterais pas d'ébaucher et d'esquisser des ébauches d'ébauches qui me donneraient toujours un peu plus un sentiment d'insatisfaction. Si avant même d'encrer, je devais réaliser un dessin au crayon, je commencerais mon travail dans un sentiment de manque. Aller de l'avant, c'est ma manière de travailler. [...] Par contre, si devant une case vierge, j'ai envie de verser dans l'expressionnisme ,je me laisse aller parce que je me suis toujours servi de l'encre noire comme s'il s'agissait d'une couleur. " (Cahiers de la BD n°89 de juin 1990)
Il usera ici de petites bandes de papier au format 32 cm sur 15. Cela donnera donc des strips plus petits que pour ses albums précédents qu'il encre par dessus le premier jet au feutre. Il délègue ensuite la mise an couleur à Patrizia Zanotti.
Cela explique pourquoi certaines zones resteront dessinées partiellement au feutre. On peut le voir ici pour le buisson dans le coin inférieur droit de la première case, ainsi que pour le quatrième personnage dans la seconde case.
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A propos de Hugo Pratt
Hugo Eugenio Pratt est un auteur de bande dessinée italien. Son œuvre la plus connue est Corto Maltese qui a largement dépassé le champ de la bande dessinée.