In Carbonnieux 's collection
1984 - Tahiti
Ink
Utilisation d'un papier tramé
Added on 9/25/24
Link copied to clipboard!





Description
Couverture du n°133 de PILOTE
Publié dans les interviews de Numa Sadoul de 1988-89 chez Casterman
Publié dans les interviews de Numa Sadoul de 1988-89 chez Casterman
Inscriptions
Jean Gir
Comment
Qui mieux que Christophe Quillien peut nous dépeindre cette tranche de vie de Jean Giraud passée à Tahiti :
« L'année 1983 sonne l'heure d'un nouveau départ. Cette fois, les Giraud laissent la métropole derrière eux pour mettre le cap sur Tahiti. Ils ne sont pas seuls. Les membres d'Iso-Zen partent par petits groupes. La crainte d'une Troisième Guerre mondiale, encore elle, a poussé J-P Appel Guéry à organiser ce grand déménagement. L'Europe n'est pas sûre, il faut se mettre à labri, mais pas n'importe où. La Polynésie offre un point de chute rêvé.» (Jean Giraud alias Moebius, Editions du Seuil, 2024)
C'est à ce moment-là que Giraud se mettra à signer « Jean Gir ». Une tentative éphémère d'imposer sa nouvelle identité correspondant à une nouvelle personnalité graphique. « Il la destinait à une partie de son oeuvre qui ne relevait ni de Gir ni de Moebius. Je pense que Jean pressentait qu'il allait évoluer vers un nouveau style et qu'il était sur le point d'épurer son dessin. Il aspirait à un trait plus léger, plus pur, il voulait en finir avec toutes ces hachures qui lui permettaient, disait-il, de masquer certaines faiblesses de son dessin. » (dixit Marc Bati interviewé par C. Quillien )
Ils quitteront Tahiti en avril 1984 pour aller poser leurs valises à Los Angeles pendant cinq longues années.
Difficile donc d'être précis pour la datation de ce dessin qui sera utilisé en couverture d'un journal Pilote de 1985.
L'utilisation du papier tramé était courante à l'époque chez les dessinateurs de Métal Hurlant. Tardi pour son Polonius, ou encore Yves Chaland pour son Bob Fish l'utilisèrent à cette même époque.
Une façon de donner du relief à une illustration comme ici pour colorer la peau de cette Tahitienne au sourire si charmant.
« a »
« L'année 1983 sonne l'heure d'un nouveau départ. Cette fois, les Giraud laissent la métropole derrière eux pour mettre le cap sur Tahiti. Ils ne sont pas seuls. Les membres d'Iso-Zen partent par petits groupes. La crainte d'une Troisième Guerre mondiale, encore elle, a poussé J-P Appel Guéry à organiser ce grand déménagement. L'Europe n'est pas sûre, il faut se mettre à labri, mais pas n'importe où. La Polynésie offre un point de chute rêvé.» (Jean Giraud alias Moebius, Editions du Seuil, 2024)
C'est à ce moment-là que Giraud se mettra à signer « Jean Gir ». Une tentative éphémère d'imposer sa nouvelle identité correspondant à une nouvelle personnalité graphique. « Il la destinait à une partie de son oeuvre qui ne relevait ni de Gir ni de Moebius. Je pense que Jean pressentait qu'il allait évoluer vers un nouveau style et qu'il était sur le point d'épurer son dessin. Il aspirait à un trait plus léger, plus pur, il voulait en finir avec toutes ces hachures qui lui permettaient, disait-il, de masquer certaines faiblesses de son dessin. » (dixit Marc Bati interviewé par C. Quillien )
Ils quitteront Tahiti en avril 1984 pour aller poser leurs valises à Los Angeles pendant cinq longues années.
Difficile donc d'être précis pour la datation de ce dessin qui sera utilisé en couverture d'un journal Pilote de 1985.
L'utilisation du papier tramé était courante à l'époque chez les dessinateurs de Métal Hurlant. Tardi pour son Polonius, ou encore Yves Chaland pour son Bob Fish l'utilisèrent à cette même époque.
Une façon de donner du relief à une illustration comme ici pour colorer la peau de cette Tahitienne au sourire si charmant.
« a »
6 comments
To leave a comment on that piece, please log in