Dans la collection de Nairolf
Description
Le style graphique de Mitric se caractérise ici par un trait précis, souple et contrôlé, qui construit l’essentiel des volumes sans dépendre de la couleur. Les personnages sont définis par un encrage fin, presque chirurgical, tandis que les zones de décor, comme les montagnes ou la carcasse technologique, s’appuient sur des aplats plus massifs et contrastés. Cette différence de traitement crée déjà une hiérarchie visuelle destinée à être renforcée par la couleur.
La composition laisse volontairement de larges espaces blancs, notamment au centre, ce qui témoigne d’une anticipation de la future intervention colorée : ces zones pourront être exploitées pour introduire lumière, atmosphère ou gradients subtils. Le style mélange influences science-fiction et aventure épique, perceptibles tant dans les costumes détaillés que dans la monumentalité de l’épave mécanique. Les lignes courbes, notamment dans la chevelure et les drapés, ajoutent du mouvement à une scène pourtant figée, soulignant le côté dramatique et héroïque.
Les reliefs montagneux et les ombres économiques évoquent une approche proche de la ligne claire enrichie, où le dessin structure plutôt qu’il ne sature. Les détails techniques, très présents sur la machine, témoignent d’une minutie presque « mécanique » qui contraste avec les silhouettes humaines plus organiques. L’ensemble est pensé comme un squelette visuel sur lequel la couleur viendra poser les nuances, les volumes atmosphériques et les effets de profondeur. Cette étape en noir et blanc n’est donc pas une simple esquisse, mais un pilier graphique essentiel, pensé pour dialoguer avec la mise en couleur finale et donner toute sa puissance à l’illustration.
La composition laisse volontairement de larges espaces blancs, notamment au centre, ce qui témoigne d’une anticipation de la future intervention colorée : ces zones pourront être exploitées pour introduire lumière, atmosphère ou gradients subtils. Le style mélange influences science-fiction et aventure épique, perceptibles tant dans les costumes détaillés que dans la monumentalité de l’épave mécanique. Les lignes courbes, notamment dans la chevelure et les drapés, ajoutent du mouvement à une scène pourtant figée, soulignant le côté dramatique et héroïque.
Les reliefs montagneux et les ombres économiques évoquent une approche proche de la ligne claire enrichie, où le dessin structure plutôt qu’il ne sature. Les détails techniques, très présents sur la machine, témoignent d’une minutie presque « mécanique » qui contraste avec les silhouettes humaines plus organiques. L’ensemble est pensé comme un squelette visuel sur lequel la couleur viendra poser les nuances, les volumes atmosphériques et les effets de profondeur. Cette étape en noir et blanc n’est donc pas une simple esquisse, mais un pilier graphique essentiel, pensé pour dialoguer avec la mise en couleur finale et donner toute sa puissance à l’illustration.
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A propos de Nicolas Mitric
Tout en travaillant comme graphiste dans la communication, Nicolas Mitric se lance en 1993 dans son premier projet en tant que scénariste de bande dessinée, la série Arkeod.
Le premier tome sort en 1999. Pour le second tome, paru en 2001, il décide de gérer seul l'intégralité de l'album : scénario et dessin mais aussi couleur ; il est seulement aidé par Okumura sur les designs. Le tome 2 d’Arkeod reçoit le prix Coup de Cœur au Festival de Chambéry 2001.
Un an après sort Kookaburra Universe tome 1 qui relate les origines du charismatique Dragan Preko, héros de la série-mère Kookaburra.
En 2003 Nicolas Mitric conçoit deux nouvelles séries : Tessa, agent intergalactique et Anatole et compagnie.
La première série, dessinée par Stéphane Louis et mise en couleur par Sébastien Lamirand, raconte les aventures d'une jeune héroïne dans un univers de SF. Le tome 1, paru en 2004, est nommé pour le Prix jeunesse 9-12 ans au Festival d'Angoulême de 2005.
En 2004, Nicolas Mitric reprend le dessin de Kookaburra, en collaboration avec Crisse, pour le tome 4 de cette série. En 2006, il clôt le premier cycle de la série avec le tome 5.
En 2015, il fonde le studio d'écriture transmédia "Termites Factory" avec Olivier Peru, Rémi Guérin et Sylvain DosSantos
