Comments posted by Vertommen

Du temps de Terry et les pirates, Milton Caniff commençait son encrage à la plume, dont il se servait pour délinéer les personnages et les principaux éléments du décor. Cette première étape du silhouettage donnait un résultat proche de la ligne claire. La suite de l’encrage se faisait au pinceau, à l’aide duquel il posait ses noirs, donnant au dessin toute la vigueur que l’on connaît, fondée sur un usage expressif du clair-obscur (avec des contrastes plus francs dans les années trente et quarante, puis une approche plus impressionniste dans la dernière période de Steve Canyon). Bâtiments, vestons et chevelures dans ce strip en sont les preuves ... Merci pour ce partage.

RRRRHHHHHAAAAAAAA La Bande Dessinée a ce côté irrationnel de vouloir montrer le mouvement avec des images fixes. Avec Franquin, même immobiles, les personnages/objets me donnent l’impression de bouger tout autour et c’est important, dans sa manière, de l’exprimer et de montrer l’ensemble avec une telle truculence ! La grande rigueur du « Maître » dans la connaissance du mouvement fait qu’en étant économe, les corps sont en mouvement le plus efficacement possible, accentuant le mouvement et rendant l’action le plus fluide et dynamique possible et les attitudes tellement crédibles. Avec subtilité et excellent dosage, il donne une telle vie, une telle intensité à son dessin … L’utilisation des codes graphiques (avec une simple ligne ou une double ligne pour représenter le mouvement) ou comme les petits nuages de fumée quand Gaston marche. Cela a une certaine élégance et j’adore. Sans oublier le nuage de particules lors du gargarisme maison de Gaston. Ou les étoiles de douleurs à l’oreille du pianiste auquel il rajoute une couche avec son regard. Que dire de l’air si blasé et désillusionné des ingénieurs du son en totale opposition avec la joie, si manifeste, des 4 chanteurs. Le lettrage est une partie très importante de la BD, mais trop souvent mal connue des lecteurs, qui ne se doutent pas toujours du travail nécessaire. Le lettrage est comme la bande-son de la BD. Bref … (il y a tellement à dire) … Que du bonheur. Merci beaucoup, pour ce partage !

La production d'Etienne Le Rallic pour la revue "Le Sourire" a toujours du charmes.

Chien perdu et SDF laissé pour contre. Malheureusement toujours d'actualité. La représentation des deux êtres abandonnées par la société et devenant complice pour affronter la dureté de la rue est tout simplement magnifié par Calvo. Félicitation pour cette pièce historique de Coquin.

Ah ce Degotte. Avec le Flagada, il était le roi du calembour qui tue !

Deux belles cases d'un des dessinateurs des belles histoires de l’oncle Paul ... Merci pour ce partage.

Merci TT pour votre remarque au sujet de Gérald Forton. Si je n'évoque pas ce collaborateur de Sirius dans cette série, c'est tout simplement que le dessinateur Français Gérald Forton a assisté Sirius à l'encrage pour uniquement les trois premiers épisodes de cette série. Comme Gérard Forton émigre aux États-Unis, de 1974 à 1980, Sirius a bien continué seul la série et dès lors, Sirius doit bien être crédité du travail de cette couverture.

Merci TT de parler de David Roberts. Lucien De Gieter a découvert et s’est intéressé aux dessins qui ornaient les différents hôtels fréquentés durant ses neufs déplacements. En couleurs, très beaux, quasiment tous étaient signés de la main de l’artiste écossais David Roberts. Comme le crayon le chatouille toujours un peu, Lucien De Gieter s’est rendu un jour à Louxor, il voulait en dessiner la façade. Puis, en feuilletant les bouquins de David Roberts - il y en a des dizaines - et ses dessins, il s’est aperçu qu’il s’était positionné quasiment au même endroit pour faire ce même dessin. Cela lui a donné l’idée de partir sur les traces de David Roberts. Il a essayé de redessiner ce que lui avait vu, 150 ans auparavant. Si cela n’a rien à voir avec la bd, mais c’est surtout le plaisir du dessin et des voyages en Égypte qui enchantent Lucien De Gieter.

Ah du Coq ... Encore plein de fraîcheur, concernant ce strip, pour un auteur espagnol qui a collaborer, peu de gens le savent, avec avec René Goscinny ;-) Merci pour ce partage !

OUPS ... Merci à TT pour avoir été "oeil de lynx" * lors de sa lecture de ma prose. La correction a été réalisée et vous prie de bien vouloir accepter toutes mes excuses pour cette énorme "coquille". Sachez que j'ai effectivement pensé à un hommage graphique vis-à-vis d'un membre de son studio. Remerciement également pour votre proposition qui mérite d'être creusée ... ;-) * : Non pas merci à Derib mais bien une référence au personnage mythologique "Lyncée".

Aaahhhhh, les aplats de Jijé ! Parvenant à donner une illusion de volume en plus. Et la "tronche" du conducteur de la 504 ... No comment. Présentation rehaussé par un très beau commentaire. Merci pour ce partage ;-)

Capitaine Grograin, Colin Colas et son chat Nelson ... Le tout dans le bel encrage de Ryssack. Merci pour le partage.

La couleur de Patrick Prugne. Une aquarelle maîtrisée qui crée des profondeurs de champ parfois étonnantes, qui comme ici, s’ouvre sur des transparences aux lumières presque palpables. Une couleur qui rythme le récit, ou, plutôt, sans laquelle le récit ne pourrait sans doute pas exister.

Merci pour le partage et explications d'un grand admirateur de Tibet ;-)

Merci de fêter le talent (n'étant pas assez valorisé) de Cézard ;-)