Encore mineur, et avec la bénédiction de son père, il part pour Paris. Dans le train qui le mène vers la capitale, il rencontre le directeur de la revue Fantasio. Le jeune dessinateur lui montre son travail. M. Staglio est immédiatement convaincu, et lui passe commande pour Le Rire. C'est le début d'une carrière qui va s'étendre sur un demi-siècle. Le Rallic débute donc au journal Le Rire en 19101, puis, très vite, il s'illustre dans de nombreux autres journaux satiriques. Il est présent régulièrement au Salon des humoristes, où son humour ne laisse guère indifférent, ce qui lui vaut une note élogieuse de Francis Carco.