In MV9957 's collection
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Comment
J’ai déjà dit, lorsque j’ai accroché la couverture de Les Ménines, que Javier Olivares était un auteur à part, très particulier. Je ne peux que renvoyer aux quelques lignes que Bedetheque lui consacre, dans lesquelles je surlignerai : « … ses compositions énergiques et asymétriques, aux diagonales aigües comme le fil d’un rasoir… » parce que ces mots s’appliquent parfaitement aussi bien à la couverture des Ménines déjà mentionnée, qu’à ce portrait de Vampirella.
J’ajouterai en outre que, si Olivares a travaillé et réfléchi sur Velázquez, l’héritage cubiste, et plus précisément de Picasso, me paraît pouvoir être revendiqué dans le cas présent. Olivares est un véritable esthète intellectuel, plus intéressé par l’image que par la narration. Son interprétation de Vampirella est à l’opposé de l’interprétation de Jordi Tarragona (voir ma planche), qui joue sur les instincts primitifs. L’interprétation de Javier Olivares est intellectualisée, et si sa Vampirella est « tranchante » l’allusion au cubisme souligne les diverses facettes du personnage, le renvoyant au mythe de Dracula.
Je l’ai déjà dit, mais je le répète, je le trouve fascinant.
PS : Il m’a paru logique de présenter les dessins préparatoires, crayonné et encrage, comme des images additionnelles en support plutôt que comme des œuvres en soi.
J’ajouterai en outre que, si Olivares a travaillé et réfléchi sur Velázquez, l’héritage cubiste, et plus précisément de Picasso, me paraît pouvoir être revendiqué dans le cas présent. Olivares est un véritable esthète intellectuel, plus intéressé par l’image que par la narration. Son interprétation de Vampirella est à l’opposé de l’interprétation de Jordi Tarragona (voir ma planche), qui joue sur les instincts primitifs. L’interprétation de Javier Olivares est intellectualisée, et si sa Vampirella est « tranchante » l’allusion au cubisme souligne les diverses facettes du personnage, le renvoyant au mythe de Dracula.
Je l’ai déjà dit, mais je le répète, je le trouve fascinant.
PS : Il m’a paru logique de présenter les dessins préparatoires, crayonné et encrage, comme des images additionnelles en support plutôt que comme des œuvres en soi.
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About Javier Olivares
Born in Madrid, Javier Olivares has been working as a comic artist, illustrator and children's book author since 1985. He is the publisher of the fanzine Owo and co-founder to the Ediciones Malasombra. He has contributed to magazines like Madriz, Medios Revueltos, La Maleta, Idiota y Diminuto, Nosotros somos los Muertos, Strapazin from Switzerland, and to anthologies like 'Cuentos de la Estrella Legumbre', 'Tiempo Muerto' and 'Nueve Preguntas'.
His stories have been compiled in monograph form, such as 'Estados Carenciales' and 'La Caja Negra', both of which were nominated for Best Album at the Salo Internacional del Comic de Barcelona. He has worked on several projects with comics writer Santiago Garcia, including the graphic novel 'El Extraño Caso del Dr. Jekyll y Mr. Hyde' (Editorial SM) and an unpublished adaptation of 'Beowulf'.
Olivares is additionally an illustrator for children's stories (such as 'Prisonieros de Zenda' with Fernando Marías and 'Los Niños Tontos'), and for magazines like El Pais de las Tentaciones, the Spanish edition of Rolling Stone and the popular science magazine QUO. He has also worked as a designer/director on animated short pieces.
