Commentaire
Je reprends ci-dessous la description de son précédent propriétaire et me contente juste de rajouter que je suis bien content de raccrocher une Poussin au mur après 10 ans.
Comme l'écrit l'auteur, "l'idée était de bâtir un huis clos étouffant au possible - une minuscule cabine de bateau dont la porte est verrouillée - au milieu du décor le plus vaste du monde : la mer !", sentiment bien représenté sur cette planche ...
Toujours selon Le Gall, "Le dessin est toujours plus précis, les décors plus fouillés. Certaines cases (la scène de vente des indépendantistes au pirate Beretto) (voir Strip 1) rappellent les gravures du XVIIIe siècle. Théodore s'est arrondi, les courbes de son corps épousent celles de son visage."
La construction de cette planche est des plus harmonieuses et réfléchie : case centrale pour poser le décor (mer), un premier strip démontrant la cruauté sans vergogne de Georges Town, un dernier strip accentuant son côté romanesque noir ... toute la dualité de ce personnage, véritable héros de cette histoire ...