Dans la collection de LMD
Morea centerfold
Illustration originale
2016
Encre de Chine
27.6 x 58 cm (10.87 x 22.83 in.)
Inscriptions / Signatures
Signée en bas à droite
Commentaire
Unique survivante de la famille du fondateur de la DWC, Moréa Doloniac se retrouve à la tête de la méta-nationale (sic) où son job consiste pour l'essentiel à se déshabiller aussi souvent que ne le tolère l'éditeur (pas plus de 3 fois par planche donc) pour tenter de dissimuler derrière ses formes (très) généreuses les (très) nombreuses faiblesses de la série. Soucieux de les épargner aux lecteurs exigeants que nous sommes (les faiblesses de la BD, pas les formes de la demoiselle), Labrosse, une fois débarrassé de ses obligations éditoriales, a eu la gentillesse d'engager son héroïne dans une transition professionnelle dont la présente illustration, hommage au fameux centerfold de Playboy, témoigne de la réussite.
Travaillant avec une grande précision à l’encre de Chine, Labrosse a poussé le souci du détail jusqu’à respecter les dimensions réelles du fameux poster central du magazine (22.8 x 10.9 in). La mise en scène est évidemment truffée de référence à la série et de clins d’oeil à l’univers de l'auteur. Pour la petite histoire, Labrosse s’est largement inspiré d’un centerfold existant (Alison Waite, Miss May 2006) pour concevoir celui de Moréa.
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A propos de Thierry Labrosse
Thierry Labrosse est né le 2 mars 1961 à Montréal, en pleine tempête de neige. Après des études générales poursuivies en général, il s’oriente vers ses passions de toujours : la plonge dans les restaurants, les chantiers sur des buildings de 50 étages, et mille et un petits jobs du même ordre... Mais de terribles pulsions l’obligent à dessiner, sans prendre le moindre cours, comme ça, sauvagement. À 19 ans, il honore sa première commande : des dessins pour un agenda de Goldorak ! On le retrouvera à 25 ans parmi les créatifs de pub fort recherchés au Canada, où il travaille pour les plus grosses agences. Puis vient le dessin animé ; il travaille sur les séries Princesse Sissi et Bad Dog, et fait du storyboard pour la télévision et le cinéma. C’est en 1996 qu’il attaque vraiment la BD, avec l’album "Bug hunters" sur un scénario de Ecken et Arleston, avant de donner vie au personnage de "Moréa".
Texte © Soleil