Dans la collection de olvs69
Willy Lambil, Raoul Cauvin, Les Tuniques Bleues - La Prison de Robertsonville - Planche originale
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Les Tuniques Bleues - La Prison de Robertsonville

Planche originale
1974
Encre de Chine
31 x 42 cm (12.2 x 16.54 in.)
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Planche encadrée
La prison de Andersonville
Journal de Spirou N°1875
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Les Tuniques Bleues
Dessin: Lambil Willy
Scénario: Cauvin Raoul
Tome 6 "La prison de Robertsonville" 1974
Planches 37A-37B
31/42 cm

"La Prison de Robertsonville" est la dix-septième histoire du grand classique "Les Tuniques bleues" et constitue le 6ème album de la série. Elle est publiée pour la première fois dans le journal de Spirou (du N°1875 "Spécial Printemps" paru le 21 mars 1974 au N°1892 paru le 18 juillet 1974) puis en album en 1975.

La Guerre de Sécession fait rage. Autour d'un fleuve, les deux camps s'affrontent, chacun cherchant à en prendre le contrôle. Une bataille entre les Nordistes et les Sudistes semble conduire à la victoire des Nordistes, les Sudistes se repliant sur des positions reculées. Malheureusement, dans la bataille, le sergent Chesterfield et le caporal Blutch sont capturés par l'ennemi avec d'autres Nordistes, et font marche vers la tristement célèbre prison de Robertsonville. En chemin, Chesterfield et Blutch parviennent à se brouiller avec l'un des plus dangereux gardiens de la prison, Cancrelat. Garde hargneux et vindicatif, il deviendra rapidement l'ennemi juré de nos deux héros, faisant tout ce qu'il est humainement possible de faire pour leur nuire.

Avec cette planche de l'un des albums les plus populaires de la série nous assistons à la cinquième et dernière tentative d'évasion de la prison de Robertsonville pour Chesterfield et Blutch qui consiste à se déguiser en soldats confédérés après avoir déjà tenté de creuser un tunnel dans le sol, découper les fils barbelés de la prison pendant la nuit, s'enfuir grâce au chariot de ravitaillement et tenter de fuir en se faisant passer pour des femmes d'une association fictive militant pour le droit des prisonniers.

On peut y voir également Cancrelat, le fameux garde irascible,cruel et autoritaire de Robertsonville probablement surnommé ainsi en raison de sa laideur repoussante et qui fait sa première apparition dans cet album! On retrouve sur cette planche le trait encore très "rond" des débuts de la série pour Lambil qui signe ici son troisième opus des Tuniques Bleues après le décès de Salvérius en 1972 en plein milieu de l'épisode "Les hors-la-loi" (rebaptisé "Outlaw" pour la sortie en album).

La prison de Robertsonville est inspirée d'une prison similaire, qui avait existé durant la Guerre de Sécession, la prison à ciel ouvert d'Andersonville, tristement connue pour l'état de santé critique de ses pensionnaires. Beaucoup de prisonniers moururent en effet de la malnutrition, des mauvais traitements, et des maladies. L'album montre ceci de manière comique et discrète : travail forcé et harassant consistant à couper des arbres de l'aube au soir, punitions lourdes et cruelles, comme la Cabane, des conditions sanitaires rudes, les prisonniers dormant à même le sol.
#horse
#soldiers
#boats

Publication

  • La prison de Robertsonville
  • Dupuis
  • 01/1975
  • Page 37

Voir aussi :   Les Tuniques Bleues

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A propos de Willy Lambil

Lambil, de son vrai nom Willy Lambillotte, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée belge notamment connu pour sa série Les Tuniques Bleues avec Cauvin.