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S'inscrivant dans la suite de l'affaire Dreyfus, l’affaire des fiches, parfois appelée «affaire des casseroles», concerne une opération de fichage politique et religieux dans l'armée française de 1900 à 1904. Elle fut réalisée par des loges maçonniques du Grand Orient de France à l'initiative du général Louis André, ministre de la Guerre, en instaurant un système de hiérarchie parallèle. Il a fait ainsi établir pour chaque officier une fiche de renseignements politiques et confessionnels indépendante des notes attribuées par les supérieurs hiérarchiques.
Sur cette illustration pour une partition satirique et anti-maçonnique, Caran d'Ache représente le général André sur un canasson de carnaval, coiffé d'une casserole avec, à la tribune, le ministre de la Marine Camille Pelletan (le barbu au cigare) et le président du Conseil Emile Combes (avec son tablier de Grand Maître).
Pour en savoir davantage sur l'affaire des fiches, voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_fiches_%28France%29
Sur cette illustration pour une partition satirique et anti-maçonnique, Caran d'Ache représente le général André sur un canasson de carnaval, coiffé d'une casserole avec, à la tribune, le ministre de la Marine Camille Pelletan (le barbu au cigare) et le président du Conseil Emile Combes (avec son tablier de Grand Maître).
Pour en savoir davantage sur l'affaire des fiches, voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_fiches_%28France%29
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A propos de Caran d'Ache
Caran d'Ache, nom de plume d'Emmanuel Poiré, né à Moscou est un dessinateur humoristique et caricaturiste français d'origine russe.
Caran 'Ache travailla pour Chat Noir, Le Figaro, ...
En 1898, Caran d'Ache est également cofondateur, éditeur, dessinateur et animateur du journal Psst… !6,7, hebdomadaire satirique anti-dreyfusard. À cette aventure éditoriale antisémite fut associé, durant toute sa durée (85 livraisons), son ami Jean-Louis Forain, peintre, graveur et, comme lui, dessinateur, mais dans un registre plus noir.
Un de ses dessins les plus célèbres, Un dîner en famille, est le raccourci qu'il fit, le 14 février 1898, dans les colonnes du Figaro, d'une querelle familiale concernant l'affaire Dreyfus pour illustrer la profonde division de la société française à ce sujet au tournant des xixe et xxe siècles.
