In apadno 's collection
Leandro Biffi,
113 

"L’Amplesso Fatale" – Jungla – Couverture fumetti

Original Cover
1971
Gouache
Peinture et collage sur support cartonné.
25.5 x 36 cm (10.04 x 14.17 in.)
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Détail
Dos
Vo

Description

Couverture de Leandro Biffi :
- Publiée en février 1971 en Italie par EDP pour le 48ème numéro de Jungla intitulé « L’amplesso fatale».
- La couverture aurait été réutilisée pour la couverture du Jungla Spécial Relié n° 6, publié fin 1971 ou début 1972 par Elvifrance. Je n’ai pas pu retrouver une image de cette couverture et donc j’ai encore un doute sur son utilisation en France. Si l’un ou l’une d’entre vous disposait de cette information… je serais preneur !

Inscriptions

Commentaires de l'éditeur et détail des publications au dos (avec des erreurs)

Comment

La série Jungla débutée en Italie en 1968 s’est achevée en décembre 1971 avec un 58ème numéro. La série n’a connu en France que 34 numéros publiés entre juillet 70 et mai 1973.

Au dessin des récits oeuvrent principalement deux grands noms, Stelio Fenzo et Mario Cubbino et dans quelques numéros Floriano Bozzi.
Pour les couvertures, on retrouve également Mario Cubbino pour les 22 premiers numéros, puis Leandro Biffi qui laisse la main après la couverture du n°48, présentée ici, à son collègue Carlo Jacono. Ce dernier va terminer la série à l’exception d’un avant-dernier numéro confié à Alessandro Biffigandi… mystères des contraintes éditoriales et du travail simultané des artistes sur plusieurs séries.

*

Si j’ai un penchant coupable pour les images d’horreur, mon goût certain pour Leandro Biffi me fait abandonner monstres, morts-vivants et vampires pour une femme de la jungle tout ce qu’il y a de classique.

Tarzan au féminin elle ne déroge pas aux sous-vêtements léopard. Elle délaisse le couteau pour l’arc, élégant, et porte, coquette, une fleur rouge à l’oreille.

J’ai immédiatement été fasciné par cette couverture et sa beauté simple. Sobre diraient certains au regard de ce que sont le plus souvent les couvertures Elvifrance.

Les couleurs nettes, froides, bleues pour le ciel et grises pour les crocodiles, tranchent sur la chaleur et les teintes dorées réservées à l’héroïne. La construction est simple, géométrique, efficace avec cette diagonale tendue du bras à l’extrémité de la flèche. Et il y a aussi le jeu des textures : celle de la peau satinée, du sol chaotique, du ciel tumultueux, et l’usage de la photo collée, lisse et glacée pour les terribles sauriens.

*

Beaucoup de talent.

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