Carmine

Entre 2 pin-ups en noir et blanc, Berthet reprend des couleurs et délaisse l’univers de Playboy pour celui de Vogue. Puisant son inspiration dans les affiches de René Gruau, Berthet rhabille ses pin-ups qui deviennent, par la magie d’un chapeau ou d’une robe, de véritables ladies. Moins sensuelles mais plus élégantes, ses femmes conservent un charme suranné auquel il est difficile de rester insensible. Celui de Carmine tient d’une monochromie éponyme faite de nuances subtiles obtenues par jeu de matières et de transparence. Et parce que Berthet reste un amoureux des formes, la blancheur lumineuse des gants et de la parure guide naturellement le regard du spectateur vers le decolleté et les hanches du modèle dont la pose souligne l'éblouissante féminité.