Dans la collection de MrMUM 
1965 - Sibylline par Raymond Macherot - Planche originale
3239 

1965 - Sibylline

Planche originale
1965
Encre de Chine
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Publication dans la journal Spirou
Le journal n°1404

Commentaire

Prépublication dans le Journal Spirou n° 1404 du tout premier épisode de la saga. C'était le 11 mars 1965 !

C'est en 1964 que Raymond Macherot décidera de son transfert de l’écurie du Journal Tintin vers celle du Journal Spirou. Dans un premier temps , il s’y donnera à fond avec son Chaminou et le Khrompire , une histoire d’animaux civilisés confrontés à l’un des leurs qui se veut toujours carnivore et donc anthropophage ….

Franquin autant que beaucoup de lecteurs de l'époque lui signaleront qu’il exagère un peu avec ce scénario jugé trop noir !
C’est donc la mort dans l’âme qu’il reviendra à son monde des gentilles souris et autres rats des champs tel qu’il le développa longtemps avec Chlorophylle …et qu’il créa ainsi le monde de Sibylline devenant sa série phare dans les pages du journal Spirou jusqu’à la fin de sa carrière.

L'histoire de « Sibylline et la betterave » qui donnera son titre au tout premier album de la série édité en 1967 chez Dupuis est en réalité composé de trois épisodes imaginés pour cette souris râleuse. Mais c’est sans doute de loin le meilleur dans cette première période où Macherot trouvera son rythme en produisant ses épisodes sur une vingtaine de planches ; "je ne me sens à l'aise que dans de petites histoires" avouera-t-il plus tard !

Pour la petite histoire, le strip de la DS connut une première variante présentée ici : http://2dg.me/14c2

Publication

  • Sibylline et la betterave
  • Dupuis
  • 12/1979
  • Page intérieure

Voir aussi :   Sibylline

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A propos de Raymond Macherot

Raymond Macherot est un auteur de bande dessinée belge. Teintée d'une poésie très personnelle, l'œuvre de Raymond Macherot exprime, à travers les métaphores animalières, une satire acérée de la société des hommes, dans un état d'esprit « écolo » avant la lettre. Toutefois, cette poésie n'exclut pas un réalisme cruel en ce qui concerne la condition animale, gouvernée par la quête de nourriture.