Commentaires reçus par paul

d' ailleurs ce binome a réalisé les meilleurs albums de la série . les derniers Blueberry sans Charlier ont perdu en densité romanesque en rythme , reléguant notre cowby favori au rang de héros alcoolique et désoeuvré , excusez-moi du peu ! Rappelons nous du rythme de la fuite de nos héros dans " ballade pour un cercueil " . on restait scotché sur l' album jusqu' à la fin !!! Tout dessinateur aussi talentueux soit-il , fera rarement un très grand scénariste , à part Jacobs , peut-etre ...

Une page tout en démonstration de cette œuvre majeure du 9ème art. Tardi, un maître à part!

Les angles de vues, les détails (entre autres de cette première case), la mise en page, les regards... tout ça ne se remarque pas au premier coup d'œil, cela semble si facile, mais démontre au contraire la maîtrise totale de l'artiste. Cela semble facile, mais combien sont capables de faire cela?... magnifique !

Comme tu y vas Moat : " soupe de mots " pour décrire le travail de Charlier ! Rien que ça !! Je n'ai personnellement jamais pensé que les écrits de celui-ci étaient incompréhensibles ou inintelligibles. Abondants, copieux ou denses m'auraient semblé être des termes plus conformes pour décrire les dialogues de Charlier. Nul besoin, je le crois, d'opposer Giraud à Charlier pour mettre en exergue le talent incommensurable du premier cité : il nous saute littéralement aux yeux.

Je ne sais pas si Gir s’est beaucoup amusé sur cet album. La planche est complexe, intrigante, mais limite forcée. Bon, très beau tout de même !

Moi je pense que cet épisode a été dessiné directement dans la foulée du précédent, La Tribu fantôme. Or ce dernier a été réalisé sur 1980/81. A moment il s'est isolé dans le sud de la France où il aimera dire que lui et sa famille y ont vécu "dans un endroit merveilleux avec de l'air , des arbres et la montagne". On le sent bien dans ses grands formats raisins qu'il y a un énorme plaisir à dessiner en mixant le travail à la plume rehaussé ensuite au pinceau pour ses masses noires. Gir réalise comme ici de belles planches où les ombres donnent toute la vie nécessaire à ses histoires pourtant noyée dans le texte de Charlier. Perso, c'est aussi cette tête chevelue si typique de Blueb qui donne le cachet de cette 17ème planche. Enjoy !

Cette planche est graphiquement passionnante. Le talent de Gir qui rend une copie parfaite d'une page de dialogues plutôt bavarde, Moebius se lâche. La première moitié de la planche dont les cases de la discussion entre les deux protagonistes "tournent" autour de cet énorme visage de Blueberry en est un parfait exemple. Mais que dire du travail des ombres sur les murs et les détails de la chaise sur la dernière case, sans parler de cette main qui semble venir vers nous. Sans le talent de Gir, la soupe de mots de Charlier aurait paru bien fade et la sauce n'aurait probablement pas prise.

Une case remplie de Bavardages qui pourtant n est pas statique artistiquement. On adopte différents points de vue. Différents formats. Comparer cela avec une page du Grand Delaby , on voit tout de suite la différence !

Une rare scène d’intérieur pleine de dramaturgie . Superbe planche .

Une galerie de portraits particulièrement réussie! Top

La dernière carte est un album hybride qui regorge d’expériences graphiques plus ou moins réussies. Ce portrait de Blueberry, qui se détache de la planche comme projeté en avant, en est un exemple flagrant. Et ça marche! Je suis qu’en vrai et avec son format géant, ça doit vraiment avoir un bel impact!

Une très belle planche qui fourmille de détails !

Superbe effectivement!

Superbe pièce, bravo à toi !

Un superbe album poignant et une planche pleine d'émotions