Dans la collection de Nairolf
Description
Cette planche marque un moment charnière de l’intrigue : la révélation des origines de Jason Fly, ou plutôt Jason Mac Lane, son véritable nom. Confronté à un homme qui semble détenir des vérités enfouies, Jason apprend que son identité officielle n’est qu’un masque, que ses souvenirs d’enfance ont été reconstruits, et que son passé est lié à une histoire bien plus ancienne et complexe.
Dans cette planche, le trait de Vance semble respirer avec les personnages : un noir et blanc tendu, fragile, où chaque ligne porte la mémoire des vies qu’elle décrit. Les premières cases, confinées et vibrantes, enferment les protagonistes dans une lumière dure, comme si la vérité qui s’annonce pesait déjà sur leurs épaules. Les visages se fissurent, les mots hésitent, et l’air paraît chargé de secrets depuis longtemps retenus.
Puis l’espace soudain s’ouvre. Une large bande dévoile l’Irlande, sauvage et battue par le vent, où le passé prend la forme d’un horizon brumeux. Les trois silhouettes minuscules sur la falaise semblent parler d’exil, de jeunesse, d’espoir, et d’un monde qui s’étend bien au-delà des blessures humaines. C’est un souffle, un éloignement, une porte ouverte vers hier.
La planche se referme sur trois portraits, comme autant de fantômes bienveillants. Le regard de chacun porte encore la lumière des départs, les rêves qu’on emporte dans une valise légère. En quelques dessins, Vance fait vibrer le lien entre ceux qui furent et celui qui cherche encore qui il est. Une page comme un battement de cœur, tendue entre la douleur du présent et la poésie des origines.
Dans cette planche, le trait de Vance semble respirer avec les personnages : un noir et blanc tendu, fragile, où chaque ligne porte la mémoire des vies qu’elle décrit. Les premières cases, confinées et vibrantes, enferment les protagonistes dans une lumière dure, comme si la vérité qui s’annonce pesait déjà sur leurs épaules. Les visages se fissurent, les mots hésitent, et l’air paraît chargé de secrets depuis longtemps retenus.
Puis l’espace soudain s’ouvre. Une large bande dévoile l’Irlande, sauvage et battue par le vent, où le passé prend la forme d’un horizon brumeux. Les trois silhouettes minuscules sur la falaise semblent parler d’exil, de jeunesse, d’espoir, et d’un monde qui s’étend bien au-delà des blessures humaines. C’est un souffle, un éloignement, une porte ouverte vers hier.
La planche se referme sur trois portraits, comme autant de fantômes bienveillants. Le regard de chacun porte encore la lumière des départs, les rêves qu’on emporte dans une valise légère. En quelques dessins, Vance fait vibrer le lien entre ceux qui furent et celui qui cherche encore qui il est. Une page comme un battement de cœur, tendue entre la douleur du présent et la poésie des origines.
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A propos de William Vance
William Van Cutsem, dit William Vance est un auteur de bande dessinée réaliste belge. Sa série la plus connue est XIII ; il est aussi le dessinateur d'Howard Flynn, Ringo, Bob Morane, Bruno Brazil, Rodric, Ramiro, Bruce J. Hawker, et les deux premiers albums de Marshall Blueberry.
