Dans la collection de Nairolf
Description
Cette double planche de Damour frappe d’abord par son foisonnement graphique et la richesse quasi organique de son décor spatial. Le dessin, d’une grande précision, multiplie les détails mécaniques, boulons, câbles, débris flottants, contribuant à une atmosphère immersive et presque claustrophobique malgré l’immensité du décor. Damour maîtrise parfaitement la perspective curviligne et les compositions éclatées : les structures métalliques semblent s’enrouler autour du lecteur, accentuant l’impression de désorientation propre aux environnements en apesanteur.
Le trait, nerveux et incisif, reste néanmoins très contrôlé. Les variations d’épaisseur soulignent subtilement la profondeur des plans et mettent en valeur les silhouettes des personnages, qui se détachent nettement du chaos environnant. Les casques, armures et combinaisons, dessinés avec une minutie quasi industrielle, renforcent la crédibilité technologique de l’univers.
La mise en scène joue un rôle clé : Damour articule la lecture en combinant de larges images panoramiques qui posent l’espace, et des cases plus serrées où l’action se concentre. Les enchaînements sont fluides, chaque case s’imbriquant dans le flux du récit sans perdre le lecteur malgré la complexité visuelle. Les expressions, visibles malgré les visières ou équipements, témoignent d’un sens aigu de la gestuelle et du dramatique.
Notons aussi l’usage intelligent de la ligne claire enrichie : pas d’aplats noirs massifs, mais un réseau dense de hachures qui crée volume, texture et variations de lumière. Cette approche donne à l’ensemble une élégance technique, presque architecturale.
Le trait, nerveux et incisif, reste néanmoins très contrôlé. Les variations d’épaisseur soulignent subtilement la profondeur des plans et mettent en valeur les silhouettes des personnages, qui se détachent nettement du chaos environnant. Les casques, armures et combinaisons, dessinés avec une minutie quasi industrielle, renforcent la crédibilité technologique de l’univers.
La mise en scène joue un rôle clé : Damour articule la lecture en combinant de larges images panoramiques qui posent l’espace, et des cases plus serrées où l’action se concentre. Les enchaînements sont fluides, chaque case s’imbriquant dans le flux du récit sans perdre le lecteur malgré la complexité visuelle. Les expressions, visibles malgré les visières ou équipements, témoignent d’un sens aigu de la gestuelle et du dramatique.
Notons aussi l’usage intelligent de la ligne claire enrichie : pas d’aplats noirs massifs, mais un réseau dense de hachures qui crée volume, texture et variations de lumière. Cette approche donne à l’ensemble une élégance technique, presque architecturale.
Inscriptions / Signatures
Planche signée
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A propos de Damour
Sébastien Damour est un dessinateur français de bande dessinée né en 1972 à La Roche-sur-Yon. Né à La Roche-sur-Yon le 19 juillet 1972 et suit des études d'art plastique à Bordeaux. Il a la fibre du dessin depuis son plus jeune âge.
En 1994, au Festival d’Angoulême il a un contact avec les éditions Delcourt1 et s'inscrit dans le projet cyber-punk avec Jean-Pierre Pécau.