Dans la collection de Nairolf
Description
Cette planche illustre à merveille la manière dont Colin Wilson s’est approprié l’univers Blueberry tout en développant sa propre signature graphique. Son trait, d’une précision chirurgicale, se distingue immédiatement : lignes fines, contrôlées, presque métalliques, donnant à chaque texture un réalisme minutieux. Wilson excelle dans la représentation des machines, et ici, le train devient presque un personnage : massif, complexe, vibrant sous le crayon.
La mise en scène est très dynamique : le rythme s’accélère à mesure que la tension monte, et les cadrages serrés, parfois légèrement déformés, accentuent l’urgence de l’action. Le découpage s’appuie sur des variations de distance qui conduisent l’œil sans jamais le perdre. La scène de tir, particulièrement, restitue une violence sèche, brutale, rendue avec une lisibilité parfaite.
Les personnages bénéficient d’un traitement expressif remarquable : Wilson joue subtilement avec les regards, les crispations du visage, la posture du corps pour rendre la peur, la colère ou l’arrogance. Ses encrages, souvent plus hachurés que ceux de Giraud, apportent une densité presque documentaire, comme si chaque case était une photographie retravaillée.
Posséder une telle planche, c’est avoir un morceau éclatant du travail de Wilson à un moment où son style, très affirmé, porte la série vers une tension plus moderne, plus sèche. c'est un vrai plaisir de contempler ces détails à l’encre originale, cette rigueur architecturale mêlée à une action explosive.
C’est une page où Wilson démontre toute sa maîtrise narrative et graphique et qui témoigne à la fois de son respect pour l’héritage de Blueberry et de sa capacité à y apporter une voix réellement personnelle.
La mise en scène est très dynamique : le rythme s’accélère à mesure que la tension monte, et les cadrages serrés, parfois légèrement déformés, accentuent l’urgence de l’action. Le découpage s’appuie sur des variations de distance qui conduisent l’œil sans jamais le perdre. La scène de tir, particulièrement, restitue une violence sèche, brutale, rendue avec une lisibilité parfaite.
Les personnages bénéficient d’un traitement expressif remarquable : Wilson joue subtilement avec les regards, les crispations du visage, la posture du corps pour rendre la peur, la colère ou l’arrogance. Ses encrages, souvent plus hachurés que ceux de Giraud, apportent une densité presque documentaire, comme si chaque case était une photographie retravaillée.
Posséder une telle planche, c’est avoir un morceau éclatant du travail de Wilson à un moment où son style, très affirmé, porte la série vers une tension plus moderne, plus sèche. c'est un vrai plaisir de contempler ces détails à l’encre originale, cette rigueur architecturale mêlée à une action explosive.
C’est une page où Wilson démontre toute sa maîtrise narrative et graphique et qui témoigne à la fois de son respect pour l’héritage de Blueberry et de sa capacité à y apporter une voix réellement personnelle.
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A propos de Colin Wilson
Colin Wilson est un scénariste et dessinateur de bande dessinée néo-zélandais. Il se fait connaître tant dans le domaine du comics que de la bande dessinée franco-belge ou des fumetti.