In Nairolf 's collection
Description
Voici donc une planche typiquement Hérenguelienne, issue de Kran, cette saga épique où la finesse narrative rivalise allègrement avec la délicatesse d’un troll qui danse le menuet. Dès la première case, Hérenguel libère tout son bestiaire improbable : des créatures mi-chiens, mi-mutants, mi-on-ne-préfère-pas-savoir, bondissent partout avec l’enthousiasme chaotique d’une fête d’anniversaire organisée par des gremlins sous caféine. Le trait vif, nerveux, presque élastique, multiplie les détails absurdes et les attitudes cartoonesques qui sentent bon la baston imminente.
Les personnages, et surtout les monstres, respirent l’exagération assumée. Hérenguel adore déformer, étirer, gonfler, dynamiter les silhouettes, comme si chaque corps n’était qu’une excuse pour tester une nouvelle grimace. En face, Kran reste égal à lui-même : un titan sculpté dans du biceps pur, avec un sourire qui ferait hésiter entre applaudir et appeler la police.
La grande case centrale est un festival : aplats noirs qui claquent, muscles dessinés comme des falaises, petits monstres accrochés à ses bras comme des décorations de Noël sous stéroïdes. Hérenguel maîtrise la mise en scène de l’impact : la composition vibre, les lignes hurlent, et le grand “RAAAAH” traverse la page comme une déclaration d’amour à la destruction.
La dernière case explose littéralement : le mouvement de la hache transforme les créatures en en une bouillie dont même le meilleur robot de cuisine refuserait la paternité. C’est brut, c’est irrévérencieux, c’est hilarant. Et surtout, c’est du Hérenguel pur jus, ce mélange unique de dynamisme furieux, d’humour potache et d’encrage spectaculaire.
Posséder une telle planche de Kran, c’est comme avoir un concentré de chaos jubilatoire sous cadre : une œuvre qui vous regarde et dit, avec le sourire carnassier de Kran lui-même : « Prêt pour une autre mandale graphique ? »
Les personnages, et surtout les monstres, respirent l’exagération assumée. Hérenguel adore déformer, étirer, gonfler, dynamiter les silhouettes, comme si chaque corps n’était qu’une excuse pour tester une nouvelle grimace. En face, Kran reste égal à lui-même : un titan sculpté dans du biceps pur, avec un sourire qui ferait hésiter entre applaudir et appeler la police.
La grande case centrale est un festival : aplats noirs qui claquent, muscles dessinés comme des falaises, petits monstres accrochés à ses bras comme des décorations de Noël sous stéroïdes. Hérenguel maîtrise la mise en scène de l’impact : la composition vibre, les lignes hurlent, et le grand “RAAAAH” traverse la page comme une déclaration d’amour à la destruction.
La dernière case explose littéralement : le mouvement de la hache transforme les créatures en en une bouillie dont même le meilleur robot de cuisine refuserait la paternité. C’est brut, c’est irrévérencieux, c’est hilarant. Et surtout, c’est du Hérenguel pur jus, ce mélange unique de dynamisme furieux, d’humour potache et d’encrage spectaculaire.
Posséder une telle planche de Kran, c’est comme avoir un concentré de chaos jubilatoire sous cadre : une œuvre qui vous regarde et dit, avec le sourire carnassier de Kran lui-même : « Prêt pour une autre mandale graphique ? »
Inscriptions
Planche signée
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About Eric Hérenguel
Éric Hérenguel is a French scriptwriter and cartoonist best known for the Lune d'Argent series on Providence and the Krän series.