Dans la collection de BillBaroud                         
                    Description
                                Parce qu'il n'y a pas que Blueberry dans la vie...                            
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                                Mac Coy, sosie assumé de Robert Redford et héros de la série, est actif depuis le milieu des années 70 et revendique clairement sa filiation au western spaghetti, apparu au cinéma dix ans plus tôt.
Un genre italien qui se veut baroque, exubérant voire outrancier, ne cherchant aucune légitimité historique ou bien pensante comme son homologue américain.
On parle peu dans les western spaghetti, sauf à dire des choses essentielles (qu'on ne répètera pas deux fois) ou parfaitement anodines (dans des situations qui le sont nettement moins).
C'est l'option choisie ici par Palacios et son scénariste: une situation extrême, bien mise en valeur dans le premier strip, et désamorcée ensuite par un dialogue banal menant à la formidable "punchline" de la dernière bulle.
On souffre tout autant pour le héros que pour ses antagonistes qui ont du creuser un foutu trou pour l'enterrer, lui et son cheval! C'est hautement improbable et jubilatoire.
Qui plus est, cette planche est totalement autonome: nul besoin de connaître la série ou l'intrigue de l'album; sept cases suffisent pour poser un enjeu clair et une chute à l'évidente résolution.
Pour moi, le prototype de la planche parfaite.
(Et graphiquement, c'est de la bombe...)
                        Un genre italien qui se veut baroque, exubérant voire outrancier, ne cherchant aucune légitimité historique ou bien pensante comme son homologue américain.
On parle peu dans les western spaghetti, sauf à dire des choses essentielles (qu'on ne répètera pas deux fois) ou parfaitement anodines (dans des situations qui le sont nettement moins).
C'est l'option choisie ici par Palacios et son scénariste: une situation extrême, bien mise en valeur dans le premier strip, et désamorcée ensuite par un dialogue banal menant à la formidable "punchline" de la dernière bulle.
On souffre tout autant pour le héros que pour ses antagonistes qui ont du creuser un foutu trou pour l'enterrer, lui et son cheval! C'est hautement improbable et jubilatoire.
Qui plus est, cette planche est totalement autonome: nul besoin de connaître la série ou l'intrigue de l'album; sept cases suffisent pour poser un enjeu clair et une chute à l'évidente résolution.
Pour moi, le prototype de la planche parfaite.
(Et graphiquement, c'est de la bombe...)
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                A propos de Antonio Hernandez Palacios
Antonio Hernández Palacios est un peintre et auteur de bande dessinée espagnol. Après trente ans dans la publicité, il se lance dans la bande dessinée dans les années 1970, avec le personnage de western Manos Kelly. Il dessine également la série Mac Coy, sur un scénario de Jean-Pierre Gourmelen.
                                 
                     
                             
                                             
                                             
                                             
                                            